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En 2006, un inventeur fauché et sa fille profitent du conflit israélo-libanais pour se faire héberger par des habitants aisés de Jérusalem. Rythmé par la douce immaturité d’un père opportuniste et farfelu, le premier film de Maya Kenig dépeint habilement l’insécurité affective des personnages. Mais la réalisatrice, qui alterne avec application les moments de drame et de fantaisie, abandonne trop rapidement ses écorchés sentimentaux en pleine nature, laissant un goût d’inachevé à cet attachant récit d’initiation.
Toutes les critiques de Off White Lies
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le charme n'opère pas immédiatement, mais presque par surprise, et c'est dans cette apparente légèreté, ou nonchalance, que le film cache toutes ses qualités.
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Du road movie dramatique à la comédie douce-amère, entre Jason Reitman (Juno), Ken Scott (Starbuck) et Wim Wenders (Paris, Texas), les influences sont palpables dans ce premier film remarquable.
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Un thème fort court tout au long du film : l’importance de la communauté et la place que chacun y occupe, au prix de quelques faux-semblants comme pour Deanna, une fille « populaire » du lycée, ou Trevor, le caïd du centre de détention pour mineurs. Si Blackbird manque parfois de rythme, son interprétation et son ton sonnent justes. Il impose un style singulier, entre thriller et drame intime, évitant le pathos et les stéréotypes
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Agréable comédie douce-amère sur la réconciliation entre un père et sa fille.
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Cet excellent film de Maya Kenig, léger et ironique, a la politesse d'en dire beaucoup sur la guerre en feignant la désinvolture.
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Une adolescente retrouve à Tel-Aviv un père fantasque et fauché qu’elle n’a jamais vraiment connu. Ensemble, ils vont parcourir les routes d’Israël et s’offriront par la même occasion de nouveaux repères. En mode mineur mais avec beaucoup de subtilité et de tendresse, la réalisatrice Maya Kenig restitue habilement les enjeux qui tournent autour de la filiation et de la responsabilité.
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La relation père-fille prend la forme d'une balade improvisée, où Libby impose sa vérité aux mensonges des adultes, et si cela ne conduit pas très loin, c'est joliment joué.
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Ce petit film, grave et léger, d’une fantaisie décalée, manque d’unité et surtout d’un élan qui permettrait de s’attacher davantage à ce couple père-fille, en phase d’adoption réciproque.
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Une comédie un peu hésitante marquée par l'interprétation de Gurt Bentvich.
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Road-movie filial en Israël, entre un père attachant et paumé et sa fille adolescente récemment retrouvée. De beaux interprètes, pour une délicate histoire d'apprivoisement.
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"Off White Lies" ne manque pas de charme, ni de quelques idées. Dommage que celles-ci ne soient pas poussées jusqu'à leur terme...
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La performance des comédiens est excellente, c’est dommage qu’ils se retrouvent coincés au cœur d’une intrigue léthargique.
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Le scénario conserve un ton amusant et absolument pas moralisateur, les acteurs principaux sont divins.
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Une histoire générique de père et fille.
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Le film met un tel point d’honneur à ne pas mettre en avant l’aspect dramatique qu’on peut presque interpréter cela comme de la désinvolture.