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En suggérant que ce film peut être vu comme une satire du style de vie norvégien, le titre français, Norway of Life, ne donne qu’un aperçu des multiples degrés de lecture de cette fiction singulière qui touche une corde universelle. (…) Selon ses convictions ou sa culture, on peut interpréter Norway of Life de deux façons: la possibilité d’un monde kafkaien ou un cauchemar Ikea, aboutissement d’une logique marketing poussée à l’absurde («vous l’avez voulu, vous l’avez eu»). Le film ressemble aussi à une représentation de l’enfer ou son équivalent: un endroit où échouent les morts. Le début suggère que le personnage s’est suicidé. La structure en boucle, qui le ramène à son point de départ, implique que son supplice est appelé à durer éternellement. Imaginez une version nordique d’Un jour sans fin. Mais sans espoir.
Toutes les critiques de Norway Of Life
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avec jubilation, le réalisateur effleure le fantastique (le doigt coupé d’Andreas repousse !) pour créer un burlesque qui s’étire, enfle, gonfle pour exploser lors de la scène du métro, petit bonheur de nonsense : imaginez Hellzapoppin revu et corrigé par l’humour polonais du Polanski des débuts…
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Norway of life, critique de la société occidentale moderne, "de plus en plus aseptisée", fait mouche grâce à l'humour absurde des dialogues et au point de vue décalé du personnage principal, nostalgique de son ancienne vie.
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Montée en boucle, sa comédie noire déploie une irrésistible philosophie de l'absurde qui nous renvoie à notre propre angoisse dans la vie urbaine d'aujourd'hui.
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Quelques moments d'humour macabre et ne parviennent pas à convaincre que le film n'est que l'envers, finalement tout aussi fade et niais, de la réalité qu'il entend dénoncer, tant il relève, malgré son sens de la dérision, d'une complainte permanente et sinistrement contemporaine, propre à créer, autour de lui, un élan facilement consensuel.