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Les vacances de M. Hulot cinquante huit ans plus tard. C'est ainsi qu'on pourrait résumer ce film muet (mais très sonore) réalisé par un grand nom de la bande dessinée contemporaine. Rabaté signe au final une comédie qui ne manque ni de poésie ni d'âme, photographie d'une France éternellement râleuse et pittoresque.
Toutes les critiques de Ni à vendre, ni à louer
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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a séquence sado-masochiste n’est pas celle où la chair du scénario exulte le plus mais, au final, l’ensemble a un charme fou. D’ailleurs, il faut un brin de folie pour se lancer dans une entreprise pareille.
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Même s’il ne fait que frôler la folie douce du duo belge Abel & Gordon (L’Iceberg), maîtres modernes du burlesque ordinaire, Pascal Rabaté alterne les saynètes avec pas mal d’humour et de tendresse, soutenus par une bande originale bondissante et des comédiens au diapason.
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Hommage au court-circuit, au dérapage, à l’échangisme, réalisé sur fond de bottes de paille, de ballets de portes et de Scrabble, le film souffre de quelques faiblesses (l’épisode sado-maso, en particulier) mais parvient pour le reste à tisser une petite chronique vive (1 heure 17) et excellemment cadrée dont la tendresse, déjà patente dans "les Petits Ruisseaux", chavire.
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Ni à vendre ni à louer n’est ni à dézinguer ni à louer excessivement : c’est un bel exercice de style tatiesque, avec tous les charmes et les limites du genre.
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Sans doute Tati s' attaquait-il dans la joie à un phénomène naissant dont Rabaté hérite de la déliquescence. Reste que ce qui manque dans Ni à vendre ni à louer, c' est encore l' essentiel: la science du rythme, la précision du gag, le trait incisif des personnages, l' enchaînement irrésistible des situations. Une vraie poétique en somme, plutôt qu' une suite drolatique de cartes postales.