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Chronique du quotidien d'une famille ultra orthodoxe de Jérusalem, My father... évite la caricature en confrontant la foi aveugle à l'amour absolu. Filmé avec un recul salutaire, ce film avance par touches impressionnistes, embrasse les visages, capte les regards et les gestes, s'attardant juste ce qu'il faut sur la parabole du sacrifice d'Abraham dont l'écho résonne au final. A la fois fable et brûlot, poème et gifle, ce premier long-métrage austère, étouffant, frappe fort.
Toutes les critiques de My Father, My Lord
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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lI n’y a pas de père dans cette chambre du fils, il n’y a qu’un homme esclave des textes et de la loi juive et qui ne peut plus regarder, ni aimer, en homme tout simplement, ceux qui l’entourent : sa femme et son petit garçon. David Volach signe un film fort, un très beau moment de cinéma, douloureux mais utile en ces temps où le religieux fait son grand retour. Sur les rives de la mer morte, le destin d’un incompris.
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My father, my lord a la force de la sincérité et de l'émotion. David Volach ne dénonce pas, il énonce. Son film n'en est que plus implacable.