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Un homme part à la recherche de sa femme et de ses enfants, disparus en forêt. Un film d’horreur fauché qui vaut pour son effrayant coup de théâtre.
Toutes les critiques de Modus Anomali, le Réveil de la Proie
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Si le but est de nous déstabiliser un maximum, Anwar l'atteint en nous embarquant sans ménagement dans une odyssée roublarde et percutante que les amateurs de cinéma de genre apprécieront à sa juste valeur.
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"Modus Anomali" est une petite baffe tournée à l'économie démontrant toute la maîtrise du très malin Joko Anwar.
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Surgi de nulle part, ce thriller indonésien (tourné en anglais) est une remarquable surprise, servie par une mise en scène inspirée et un scénario tortueux.
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Un homme amnésique est poursuivi par un tueur dans la jungle indonésienne. Un petit film malin qui se joue des attentes du spectateur, pour la plus grande joie de ce dernier.
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Un survival viscéral au twist malin qui assure à fond dans la réalisation.
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Modus anomali vaut assurément le coup d'œil pour le tour de force technique qu'il représente. Pendant son éprouvante première heure, le spectateur suivra l'errance d'un type amnésique dans les bois, poursuivi par un mystérieux tueur à la machette, le tout filmé caméra à l'épaule. Et si cette caméra par trop mobile paraît au départ pour le moins agaçante, cet élément finit rapidement par jouer en faveur de l'immersion au cœur du film, car le spectateur, embarqué dans la cavale du personnage principal, ne parvient plus tellement à y retrouver les repères habituels du genre.
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Point de départ de Modus Anomali: Le réveil de la proie, une série B qui ne cherche pas à réinventer le genre, juste à exécuter cette chasse à l'homme avec un savoir-faire anxiogène à souhait. Mais dont le twist final (originalité réelle ou subterfuge facile ?) laisse un arrière-goût de perversité bâclée.
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Aucun temps mort ne vient s’infiltrer dans cette course contre la montre, servie par une caméra qui distille une anxiété grandissante avec une efficacité mécanique mais indéniable. Les amateurs de série B perverses et manipulatrices apprécieront cet hommage très (trop ?) premier degré au genre. A l’exception toutefois de sa résolution, twist un rien bâclé et bêtement roublard.
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Tout a été pensé pour séduire un public occidental jusqu'au coup de théâtre - on ne cessera de lire partout que ce twist est cul-par-dessus-têtant. Est-ce suffisant pour faire de ce "Modus Anomali" un classique instantané? Carrément pas.
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Tourné dans l’urgence, sur huit jours si l’on en croit Joko Anwar, Modus Anomali a le panache des séries B pleines de passion et d’inventivité – un panache pourtant sali, d’une part par les facilités que s’autorise le scénario, d’autre part par l’incapacité de sa réalisation à tenir la distance. S’en serait-il tenu à sa première demi-heure, nerveuse et captivante, Modus Anomali aurait fait un excellent court métrage. Le remplissage formel et narratif qui lui permet de rajouter une heure à son film n’est pas, hélas, du plus grand intérêt.
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Version supermolle de "Predator" (la jungle étouffante, les pièges de chasseur), ce thriller à twist, signé Joko Anwar, est plombé par l'infinie lenteur des plans-séquences.
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Ce film d'horreur bâclé tourné en huit jours seulement, démarre poussivement. Avant de tomber à mi-course dans des jeux de manipulation perverse à la sauce "Saw". Avec peut-être, un zeste de "Funny Games", pour le meilleur. Pas de quoi trembler de surprise.