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A partir de l’histoire vraie de son co-scénariste, le réalisateur de « La vérité si je mens » signe un petit film plaisant, attendrissant, drôle et grave à la fois. Dans la veine « Du vieil homme et l’enfant » de Claude Berri.
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Voilà un beau trio dans une France bien profonde, un trio qui va son chemin entre deux cultures avec beaucoup de tendresse. On pense au film de Claude Berri «Le vieil homme et l’enfant» et Gérard Depardieu en vieux ronchon sans béret basque mais qui marche à la baguette et possède une fameuse droite, nous touche particulièrement. Il faut le voir regarder étonné le trou béant qu’il vient de faire dans un mur suite à une colère et d’un seul coup de poing. Mais bon, rassurez-vous, il n’est pas si méchant que ça, Georges le militaire.
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(...) l'histoire de Messaoud, le petit garçon maghrébin, maquillé en Michou blond et catholique par sa mère adoptive pour le protéger du racisme, nous émeut et nous fait rire. Bons sentiments et émtions garanties, c'est du tout public!
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Thomas Gilou, qui aime la comédie (La Vérité si je mens), est aussi l’auteur d’un beau documentaire sur les enfants juifs cachés pendant la guerre, Paroles d’étoiles (2002). Il montre ici une France spontanément et fondamentalement raciste, repliée sur elle-même, où ceux qui accueillent Messaoud deviennent, en somme, l’équivalent des Justes, des sauveurs.
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A partir de l’histoire vraie de son co-scénariste, le réalisateur de « La vérité si je mens » signe un petit film plaisant, attendrissant, drôle et grave à la fois. Dans la veine « Du vieil homme et l’enfant » de Claude Berri.
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Si Depardieu est poignant en réactionnaire bourru, Samy Saghir attachant en gavroche oxygéné et Nathalie Baye efficace (bien que plus effacé que d’habitude) cette variation du « Vieil homme et l’enfant » pèche par un scénario qui ne fait qu’effleurer les personnages.
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Thomas Gilou est un réalisateur de comédie sociale sur l’intégration communautaire. Sa filmo l’atteste. Dans ce domaine, il est même imbattable. Pour preuve, cette histoire de petit algérien envoyé à la campagne chez un couple franchouillard. Bon ton, bonne morale, politiquement correct et progressiste. Un récit plaisant et édifiant si la mise en scène n’était pas d’une pauvreté consternante. Car rien n’est à sauver dans ce bout à bout fade. Au point que cet Indigène sur Le Grand Chemin de la reconnaissance française en devient indigeste.
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C'est un festival de cabotinage d'acteurs et de sentiments dont la morale tient dans le slogan publicitaire utilisé pour la sortie du film : "Que l'on soit d'ici ou d'ailleurs, on est tous égaux." Mais oui, mais oui.
Michou D'Auber