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En cueillant dans une forêt mystérieuse une fleur de sorcière, Mary, onze ans, acquiert des pouvoirs magiques qu’elle va mettre à profit pour briser une malédiction. Elle entraînera dans sa mission le jeune Peter… Réalisateur des remarqués Arrietty, le petit monde des chapardeurs et Souvenirs de Marnie, le prometteur Hiromasa Yonebayashi a claqué, avec d’autres, la porte de Ghibli en 2014 pour fonder son propre studio, Ponoc. Adapté d’un roman inédit en France de la britannique Mary Stewart, Mary et la fleur de sorcière est donc le premier-né de Ponoc et l’illustration du savoir-faire éprouvé de Yonebayashi acquis auprès de Miyazaki-san. Avec son animation à plat, ses couleurs vives, son trait simple, sa musique entraînante, son humour potache, son émotion et son héroïne volontaires, ses méchants grotesques, ses monstres inventifs (mention spéciale à une impressionnante forme aqueuse) et son sens du merveilleux, Mary et la petite sorcière évoque globalement le style Ghibli et même précisément quelques classiques maison. Mary sur son balai volant a quelque chose de Kiki la petite sorcière et l’école de magie d’Endor rappelle le Château dans le ciel. Le récit initiatique un peu prévisible (mais à l’enchantement communicatif) ne permet pas (encore) à Ponoc de se poser en alternative crédible à Ghibli où se prépare le prochain –et dernier ?- Miyazaki. On suivra néanmoins avec attention son évolution.
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Mary et la fleur de la sorcière
Première
(1 critique)