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Trois ans après La fiancée syrienne, l'israélien Eran Riklis retrouve sa co-scénariste palestinienne Suha Arraf pour une nouvelle métaphore politique, il s'agit encore pour eux de dénoncer la notion de frontière, l'absurdité de la bureaucratie et l'incommunicabilité. Bien qu' efficace, la démonstration sent un peu le réchauffé. Comme dans la Fiancée... les portraits de femmes emportent le morceau.
Toutes les critiques de Les citronniers
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Difficile de résumer Les citronniers sans que le film paraisse être pro-israélien ou pro-palestinien, alors que son génie est d'échapper à tout manichéisme. Pas de bons sentiments ici, mais le surgissement d'affects bien plus inattendus.
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Les problèmes de frontières, l'absurdité des règlements, l'individu qui se révèle dans la lutte: autant de thèmes déjà présents dans l'un de ses précédents films d'Eran Riklis (...). Un beau portrait de femme dans sa lutte contre les préjugés.
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Hiam Abbas qui nous rappelle parfois la grande Irène Papas, est cette femme qui ira jusqu’à la cour suprême de l’Etat d’Israël pour plaider sa cause, celle de vivre tout simplement en paix sur une terre qui appartient à deux peuples. Un film qui malgré un montage sous influence américaine, n’en est pas moins un beau cri qui se transforme en paroles chantées jadis par Felix Leclerc : « Quand les hommes vivront d’amour…. ».