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L’exploration des limites humaines, l’ivresse des hauteurs, la puissance de la nature : les thèmes chers au cinéaste sont au cœur des deux documentaires inédits en France et réunis ici. Si "La Soufrière" (1977), d’une captivante froideur, observe une Guadeloupe désertée par ses habitants, "Gasherbrum" (1984), qui suit un alpiniste dans l’Himalaya, sait se montrer plus fantaisiste. Entre sérénité et émerveillement, le point de vue de Herzog est la star de ce double programme.
Toutes les critiques de Les ascensions de Werner Herzog
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Au-delà de leurs sujets, c'est toute l'oeuvre d'Herzog que renferment ces deux diamants.
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Une folie inquiétante passe dans ces documentaires. Mais aussi le frisson d'une confrontation au monde, exaltante.
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Werner Herzog répond à l'appel des sommets dans un double programme indispensable qui interroge la nature humaine.
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Herzog ne cherche rien moins qu’à en fixer l’image, manière peut-être de mieux comprendre cette ivresse d’être humain : pouvoir se figurer sa propre mort. Manière aussi d’être, malgré le prosaïque des images, un poète.
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Deux remarquables fragments inédits qui questionnent non seulement le travail mais aussi l’aura de ce réalisateur, à qui l’on prête un goût pour la démesure et le péril.
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Dans les deux cas, Herzog parvient à façonner une belle réflexion sur l’engagement, le danger et l’extase, trois pics indissociables de l’extrême.
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Deux documentaires aussi vertigineux qu’inédits. (...) En apparence hétérogène, flirtant avec la folie et le primitivisme, l’œuvre d’Herzog questionne constamment la place de l’homme occidental dans le monde.