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Peau cramée, moustache jaunie, bide en avant, accent bruxellois prononcé : Benoît Poelvoorde donne de sa personne pour composer un antihéros dont il a le secret, l’un de ces types de traviole un peu satisfaits d’eux-mêmes qui réalisent soudain que leur vie n’est pas aussi remplie qu’elle en a l’air. En quelques scènes courtes et justes (une conversation via Skype avec son ex-femme, une intrusion chez son fils vétérinaire), Benoît Mariage fait de ce brave con un type fragile qui prend l’eau de toutes parts. Dommage que le réalisateur des Convoyeurs attendent se sente obligé d’en passer par un événement dramatique intempestif pour surligner la rédemption d’un personnage que l’on aimait déjà. Au-delà de sa dimension tragicomique convaincante, Les Rayures du zèbre se
présente comme un excellent document sur cette forme de néocolonialisme qu’est le foot business, véritable miroir aux alouettes pour de jeunes Africains à l’horizon bouché.
Toutes les critiques de Les Rayures du Zèbre
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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un film qui, loin de l’habituelle course au gag, adopte un ton doux-amer et dresse un tableau critique et nuancé des relations entre l’Europe et l’Afrique. Le tout filmé avec humanité par Benoît Mariage et porté par un Benoît Poelvoorde aussi drôle que touchant.
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Noirs et Blancs en voient de toutes les couleurs dans ce film qui sait être à la fois grinçant et tendre.
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Les rayures du zèbre parlent extrêmement bien de l’Afrique, des relations complexes avec le rêve européen. De la passion africaine des blancs qui y séjournent régulièrement et y retournent irrémédiablement. Le cinéaste associe parfaitement la veine sociale et comique du cinéma belge à un ton très personnel qui s’inscrit dans la continuité de sa filmographie. Les rayures cherche la précision sociologique et documentaire tout en trouvant l’humanité profonde de ses personnages qu’il ne cherche ni à juger ni à excuser. Poelvoorde est génial. Parfait. Jamais meilleur qu’en retrouvant des réalisateurs et un accent belges.
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l’évolution subtile du personnage paternaliste et maternel, exubérant mais blessé, interprété par un Pooelvoorde bouleversant de justesse donne envie, au final, de crier "Goal!".
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Le réalisateur joue avec les clichés en les affrontant de face. Et en parfaite adéquation avec un Poelvoorde, superbe, dont on ne sait jamais s'il va exploser de rire ou fondre en larmes, il signe une oeuvre traversée de moments hilarants, mais qui sait aussi se faire grinçante, brutale et féroce. Terriblement (in)humaine.
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Benoît Mariage livre un film à la fois sensible et dérangeant, portrait d’un intermédiaire du football en quête de jeunes joueurs africains.
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Il faut beaucoup de doigté à Benoît Mariage pour ménager ainsi la coexistence entre farce et tragédie, réflexion amère sur le négoce footballistique et comédie qui parvient à garder le cap de la légèreté. Il y parvient dans ce film aimable, plutôt juste et finalement assez doux, qui, s'il ne réinvente pas la poudre comique, navigue entre les deux eaux du réalisme social et du sentiment d'absurdité propre à l'école belge.
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Formé à l’école de l’émission "Strip Tease", Benoît Mariage oscille entre humour noir et folle tendresse, tendant à l’Afrique et à ceux qui l’exploitent, parfois avec un amour sincère, un singulier miroir
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Attention, ne vous fiez pas à l'affiche : le rire ne veut pas forcément dire que c'est une comédie. Cela dit, les thèmes abordés sont intéressants avec la façon dont l'Occident se sert de l'Afrique mais aussi comment l'Afrique utilise l'Occident. Benoit Poelvoorde est formidable : cruel, ridicule et attendrissant à la fois. C'est un rôle de composition car l'acteur ne connait rien au ballon rond.
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Pas besoin d'être fan de foot pour savourer les délires africains de Benoît Poelvoorde en quête du ballon d'or. Et quand le film bascule dans le drame, sous les cieux belges enneigés, on est sonné.
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Cette comédie grinçante sur les rapports Nord-Sud prend le foot comme (bon) prétexte pour dézinguer la condescendance des uns et l'arrogance des autres. Mordant.
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La magie Benoît Poelvoorde opère une nouvelle fois. Acteur fétiche de Benoît Mariage, le comédien belge, accent à couper au couteau, apporte sa formidable humanité, truculente et parfois vacharde.
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Autour du football, une comédie sur les rapports de pouvoir et d’argent qui aurait pu être plus aboutie avec un comique moins lourd. Reste le charme décalé de Poelvoorde.
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Un aimable “dramédie” porté par le clown fébrile Poelvoorde en beauf mafieux pathétique.
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« Les rayures du zèbre » montrent la part d’ombre de ce milieu, celui des intermédiaires qui prennent de lourdes commissions, et un football flirtant avec une économie peu avouable. Un lm courageux et honnête.
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Benoît Mariage observe les rapports Europe/Afrique à travers une tragi-comédie sur le football et la paternité. Intéressant mais inégal.
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Le résultat, signé par une vieille connaissance du comédien, Benoît Mariage ("Les convoyeurs attendent", "Cowboy"), reste pourtant au milieu du gué, jouant une partition attendue de leçon de vie sur un mode quasi documentaire, tout en misant à peu près tout sur le génie - comique et dramatique - de Poelvoorde dans un registre désormais très balisé.
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La révélation téléphonée du coeur d'or battant sous le cuir bronzé du beauf ne suffit pas à dépêtrer ce film des clichés.