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Pupi Avati est un réalisateur atypique dont la notoriété n’a jamais vraiment dépassé les Alpes. Il ne devrait pas se révéler au grand public avec cette farce en costume située dans l’Italie profonde des années 30, qui raconte les mésaventures d’un coureur de jupons tombant amoureux pour la première fois. Le handicap du film n’est pas sa nature grotesque, avec ses personnages laids et vulgaires. Ce sont plutôt l’absence totale d’enjeux dramatiques, l’inégalité de l’interprétation et l’atonie de la mise en scène qui posent cruellement problème.
Toutes les critiques de Le grand coeur des femmes
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce conte burlesque et sexy situé dans les années 30, réserve quelques scènes de haut vol dont un déjeuner d'aveugles dans des latrines qui mérite d'être vu...
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Certes, il y a parfois un peu de répétitivité dans ces évocations d'un temps révolu, parfois le trait se fait un peu épais. Mais il y a tant de conviction dans la mise en scène que l'on finit par se laisser prendre au charme des images, de la lumière, de la musique.
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La chronique du (pas si) bon vieux temps vire au chromo poussiéreux. Le charisme très limité du chanteur-acteur Cesare Cremonini, pourtant censé tomber toutes les "ragazze", n'arrange rien...
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Sympathique, plaisant, souvent drôle mais sacrifiant trop au folklore, le nouveau film de Pupi Avati manque d’aspérités et de profondeur pour convaincre tout à fait.
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La comédie se voudrait picaresque, excessive ; elle reste figée et provoque à peine un sourire.
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Une pantalonnade laborieuse et sans vigueur.
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Une pantalonnade laborieuse et sans vigueur.