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Hormis ce bla-bla gérontologique archiprévisible, que trouve-t-on d’autre ? Une myriade de métaphores péteuses (la caméra suit l’ombre d’un pépé qui descend un escalier
et s’évanouit dans une nature paisible), des poèmes japonais sur le quatrième âge et un brin de fantaisie, le tout étant censé customiser ce reportage télé pour en faire un documentaire auteuriste...
Toutes les critiques de Le Sens de l'Age
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Sans illusions, mais sans amertume non plus, ces visages nous évoquent la manière dont l'homme compose avec le monde quand celui-ci commence à les abandonner. Il y a beaucoup de délicatesse dans ce film qui prend le temps qu'il faut pour mettre en scène cette parole, et lui confère par là-même une grande dignité.
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Une suite de haïkus pleine de sagesse et de sérénité.
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Lumineux, ce documentaire, réalisé avec une poésie et un tact rares, nous approche au plus près de la « vérité du cœur », celle qui conserve une éternelle jeunesse.
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le cinéaste a capté d’eux d’émouvantes confidences, où se mélangent le fatalisme, l’humour et la sagesse. On rêve de vieillir comme eux.
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Comment vieillir dans une société qui prône le jeunisme et écarte ses seniors ? "Le Sens de l’âge" tente de répondre à cette question en donnant la parole à ceux qui ne l’ont plus. Servi par une esthétique élaborée et ponctué de haïkus, ce film s’écoute autant qu’il se regarde. Qu’ils soient bûcheron, psychiatre ou simplement curieux, ses protagonistes nous tendent un miroir dans lequel il n’est pas inutile de se regarder et lève le voile sur un monde à part, avec un tact qui évoque celui du "Grand Silence".
