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L'univers féérique et enfantin du Lion, la sorcière blanche et l'armoire magique a laissé place à une ambiance baroque, guerrière et nettement plus susceptible de parler aux adultes. En pleine possession de ses moyens, Adamson organise un impressionnant ballet de fers croisés qui ne sacrifie jamais son réalisme sous prétexte de plaire au plus grand nombre.On retrouve dans le film des métaphores sur la foi et la résurrection. Adamson les distille sans jamais sombrer dans le dogmatisme, excepté lors d'un final maladroit où une rivière prend la forme de Dieu le père pour sauver les héros. Pas d'affolement: cette faute de gout tardive n'entache en rien les nombreuses qualités du Prince Caspian, plutôt royal.
Toutes les critiques de Le Monde De Narnia - Chapitre 2 : Le Prince Caspian
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Pas un seul temps mort durant les 2h23 que dure ce récit époque, accessible dès 6 ans. La construction de la narration est redoutable d'efficacité, on est happé par l'aventure et la magie de cet univers fantaisiste et coloré où on croise des nains, des centaures et une souris, qui manie l'épée à faire pâlir de jalousie Zorro. Les effets spéciaux sont meilleurs, tandis que la métaphore religieuse se fait plus discrète.
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Après le succès planétaire du premier volet, Adamson poursuit l'épopée fantastico-héroïque et met encore dans le mille avec ce chapitre plus épique: histoire de grandir avec ses fans. Ce que le film gagne en souffle chevaleresque, en puissance visuelle, il le cède un peu en magie, sans toutefois perdre sa fraîcheur d'âme. Plus que jamais, les 8-12 ans seront à la fête avec ce grand spectacle, cocktail savamment dosé d'effets spéciaux grand cru et de nobles sentiments. Véritable rêve de gosses sur grand écran, ce Prince Caspian, malgré le charisme limité de son interprète, règnera sur le box-office estival.
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Un peu moins de poésie, un peu plus de « Seigneur des anneaux (quelques références dans les décors, les costumes), moins d’animaux et une intrigue plus classique aussi, à la Robin des Bois (peuple réprimé contre prince félon) avec un méchant bien classique, joué par l’acteur italien Sergio Castellitto : moins de surprises donc pour une aventure qui reste de haut niveau, notamment l’animation des animaux, impressionnante. Parmi les nouveaux du bestiaire enchanté, bienvenue au blaireau Chasseur-de-Truffes et à Ripitchip, une souris fine lame et chatouilleuse sur l’honneur.