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Bill Condon a essayé d’appréhender avec simplicité le mystère qui entoure Julian Assange, sujet complexe et potentiellement passionnant, mais sans vraiment y parvenir faute de partis pris très clairs. Pour commencer, il raconte la relation humaine, détaillant l’évolution d’une association qui finit par opposer, d’un côté, le visionnaire manipulateur et intransigeant et, de l’autre, un hacker qui entend garder un pied dans la réalité plutôt que de vivre dans la clandestinité et la paranoïa. Ensuite, le réalisateur évoque les problèmes d’éthique liés à cette nouvelle forme d’information qui s’affranchit des règles en usage dans la presse traditionnelle, telles que la protection des sources et des personnes. Les questions posées sont pertinentes mais, à force de laisser croire qu’elles sont plus importantes que les réponses, Le Cinquième Pouvoir laisse un goût d’insatisfaction, amplifié par une conclusion ambiguë.
Toutes les critiques de Le Cinquième Pouvoir
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Fébrilement avant-gardiste et excitant.
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Le film plutôt bien ficelé a le mérite de s’interroger sur le rôle des médias et sur le sens du mot « information », à l’ère de la communication en temps réel.
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Ce biopic passionnant sur le pouvoir d’Internet se regarde comme un thriller et permet à Benedict Cumberbatch une performance impressionnante.
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Aussi nerveux et excitant que le marché qu’il décrit.
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Le réalisateur Bill Condon nous livre un drame intelligent, dynamique centré sur des personnages intrigants.
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Pour un film qui cherche à nous dire tout le long qu’on est dans un nouveau monde, on a plutôt une impression de déjà vu.
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le film illustre l’entrée dans l’ère de l’info-web et du contre-pouvoir des hackers ainsi que les questions éthiques qui en découlent. Mais aussi ses (grosses) limites, le scénario et la réalisation, tantôt trop elliptiques, tantôt lourdement démonstratifs, ayant les yeux plus gros que le ventre. Heureusement, il y a Benedict Cumberbatch : son Assange, croisé de l’info égocentrique et parano, petit marquis manipulateur et fuyant, survole le film de sa présence ambiguë.
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Étrange attelage que ce biopic banal doublé d’une véritable entreprise de démolition, qui n’ose jamais vraiment s’assumer.
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L'irrésistible ascension de Julian Assange et de son site Wikileaks, qui dévoile documents confidentiels et secrets d'Etat. Dans le rôle du trublion des médias, Benedict Cumberbatch est parfait.
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Bill Condon fait usage d’une mise en scène astucieuse à plus d’un titre. Il donne à son film la teneur d’un thriller digne d’un Pakula, Lumet ou Pollack des années 70 et se situe dans la lignée du « Social Network » de David Fincher.
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Un drame réactionnaire et peu convaincant.
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Une fausse bonne idée de film, portée par des interprètes remarquables.
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Peut être un peu frisquet mais avant tout bien mené.
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Le vrai handicap de "Zulu", c'est paradoxalement le manque de temps qui ne permet pas de développer les caractères, d'explorer les lieux, de nourrir les enjeux comme on l'aurait souhaité. L'impression de superficialité qu'il laisse vient sans doute aussi d'un trop grand respect aux conventions du thriller, au détriment parfois du discours percutant ou du regard inédit. Heureusement, en dépit de ses faiblesses, ce film, d'une noirceur totale, ne se démonte pas et fait montre de savoir-faire et d'efficacité, générant même de marquants éclairs de violence. Orlando Bloom et surtout Forest Whitaker se tirent très honorablement, transcendant des personnages archétypaux.
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Même si il traite de faits et d’évènements actuels, ce film semble quelque peu galvaudé.
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Ce film arrive trop tôt et trop tard à la fois, il forme un assemblage adroit d éléments qui nous raconte une histoire que l’on connait déjà mais s’épuise par la suite et nous laisse sur notre fin.
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Un thriller assommant sur un immense phénomène digital très influent.
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L’affaire WikiLeaks dans un biopic amorphe et kitsch.
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Le réalisateur a beau égrainer les grandes étapes du développement de l'entreprise – des révélations sur les opérations dans les îles Caïman de la banque Julius Baer aux fuites de documents de l'administration américaine sur la guerre en Irak et en Afghanistan en passant par les affaires de corruption au Kenya – il les illustre à la va vite, sans les contextualiser. Sans risquer, surtout, d'émettre le moindre point de vue sur son sujet, comme s'il avait peur de s'y brûler les doigts. Quant à la mise en scène à proprement parler, elle est d'une désuétude et d'une maladresse qui évoquent plus le temps du CD Rom que celui du Web 2.0.
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Ce travail efficace mais peu inspiré ne nous livre rien de plus que ce qu’un documentaire télévisé pourrait nous apporter.
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Abus de connexions Internet, de cryptages compliqués, d’ordinateurs, de mots de passe… La dramaturgie, tellement forte à la base, n’en demandait pas tant et il faut vraiment s’accrocher pour rester connecté à ce thriller tordu mais combien édifiant. Le cinquième pouvoir, c’est sûr, n’en a pas fini d’inquiéter les États et les puissants de ce monde. En attendant, Julian Assange est toujours réfugié à l’ambassade de l’Équateur à Londres, redoutant une extradition vers les États-Unis où il finirait certainement sa vie en prison.
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Quelles sont les raisons pour lesquelles Julian Assange a t'il décidé d'exposer des secrets d'État ? De quelle manière a-t-il procédé ? Avec qui ? Le Cinquième Pouvoir tente de répondre à ces questions et de mettre ainsi à nu toute l'entreprise Wikileaks. Si le sujet éveille l'intérêt du spectateur, le film accumule malheureusement les poncifs et se révèle rapidement soporifique.
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En passant à côté de son sujet, ce nouvel essai, raté, de Bill Condon ne fait que militer pour l'ennui.
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Le réalisateur et son scénariste ne savent pas quoi faire de ces 2 personnages, peut être parce que ces 2 hommes ne savaient pas non plus quoi faire d’eux-mêmes.
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La Cinquième Pouvoir dresse le portrait parfois confus et ambigu d’un homme qui se veut à la recherche constante de la vérité. Une version des faits que ne reconnaît pas Assange lui-même (il a même parlé de « propagande hollywoodienne »), mais qui éclaire sur son combat.
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Thriller d’espionnage aux allures d’un Fincher mal inspiré, le Wikileaks Movie est moins intrigant que prévu, mais fait preuve de bonnes intentions qui l’arme dans son approche psychologique d’un Julian Assange à la personnalité déroutante.
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Faute d'un cruel manque de point de vue, "Le Cinquième Pouvoir" ne parvient pas à être à Wikileaks ce que "The Social Network" était à Facebook
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Les dessous du cinquième pouvoir méritaient mieux. Un bon film, par exemple.
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Bill Condon (...) filme cette histoire avec des gros sabots, multiplie les flash-back signifiants, confond rythme et agitation. Visiblement, il n'a pas trouvé le mot de passe pour qu'on se passionne pour ce récit.