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Depuis qu'il a remisé son smoking de 007, Pierce Brosnan prend un malin plaisir à casser son image glam de gentleman en jouant au bad boy. Et nous le communique. Sinon, rien de bouleversant à l'horizon dans ce thriller qui, faute de s'inscrire dans les annales du 7è art, distille honnêtement frisson et adrénaline. A consommer de préférence avec un seau de pop-corn tant l'épilogue, moralisateur à souhait, nous laisse sur notre faim !
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Dommage que cette course contre la montre aux multiples références accouche d'une souris. La solution de l'énigme, d'une banalité consternante, sape l'extraordinaire manipulation dont ont été victimes les personnages. Au final, une série B pas déshonorante, qui mise sur la qualité de l'interprétation, vite consommée, vite oubliée.
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Cauchemar à la David Fincher, pérode The Game, où le héros manipulé comme une marionnette va d'épreuve en épreuve pour mieux prendre conscience de la vanité de sa personnalité et de l'inanité de sa vie. On marche un temps : c'est beau, Chicago, la nuit ! Et puis l'on éprouve un plaisir secret et vaguement sadique à voir le « méchant » (Pierce Brosnan, ex-007) défaire peu à peu le faux gentil (Gerard Butler, vu dans 300). La déception vient, comme toujours, du moment où la vérité, soudain, se fait jour. Tout ça pour ça ?..
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L'épilogue du film est censé jeter une lumière nouvelle sur ce thriller, à la manière d'Usual Suspects. Encore aurait-il fallu que l'on s'intéresse à ces personnages sans consistance, à ces péripéties banales. La médiocrité générale de l'entreprise n'enlève rien à toute l'estime que l'on porte à Maria Bello.