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Pour son deuxième long métrage après Né quelque part (2012), Mohamed Hamidi tisse à nouveau des ponts entre l’Algérie et la France dans cette comédie itinérante, naïve et revigorante. Paysan algérien, Fatah est moqué par les villageois pour son attachement à sa vache Jacqueline. Invité au salon de l’Agriculture à Paris, il débarque à Marseille et se met en route, à pied, pour la capitale. Face à Jamel Debbouze (irrésistible) et Lambert Wilson (impeccable), Fatsah Bouyahmed est formidable de simplicité et de drôlerie. Joliment écrit et riche d’idées originales, cette fable sur la dignité en forme de lumineux road-movie ne propose que des rencontres positives. Ça nous change ! I
Toutes les critiques de La vache
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Après "Né quelque part", son premier long-métrage en 2012, il signe un pur bonheur de cinéma avec, pour star inattendue, une vache.
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Pari gagné en tout cas, malgré un scénario linéaire et attendu, tant Fatsah est touchant. Touchant d'humanité. De candeur. Touchant de sincérité.
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Forçant parfois le trait, Fatsah Bouyahmed (ce rôle lui a valu le prix Michel Galabru au dernier festival de l'Alpe-d'Huez) parvient à donner une belle envergure à son personnage de plouc naïf et inculte qui, en osant aller jusqu'au bout de ses rêves, acquiert l'étoffe d'un héros.
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La sensibilité et le sens de la repartie participent au bonheur de ce road-movie humaniste.
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(...) un feel good movie sur lequel on n’a pas envie de s’énerver même s’il pousse loin le bouchon du sirop unanimiste et s’il n’est pas toujours aussi drôle que dans la scène où Fatah tente de corrompre un fonctionnaire avec un billet de 5 euros.
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Pétrie de bons sentiments, cette fable naïve agace parfois mais trouve son salut dans le capital sympathie de son acteur principal, drôle et touchant.
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(...) cette comédie réunit deux films en un seul (...) Symptomatique de la comédie française contemporaine, cette manière de dresser un tableau idyllique d’un pays sans conflit, où le bonheur s’obtient en restant à sa place sans faire de vague, contrecarre tristement tout ce que le premier film pouvait promettre de fantaisie, d’originalité et de liberté.
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Que Fatsah Bouyahmed, qui incarne à la perfection Fatah, soit quasi inconnu du spectateur facilite grandement la confusion entre le personnage et l’acteur, et c’est pour "la Vache" une vertu cardinale. Au même titre qu’une gentillesse parfois un peu forcée, mais sans excès de sucre.
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Tout suit une ligne droite et le film ne s’offre pas les audaces ou pas de côté qu’il accorde à son héros. (...) Mais la Vache est traversée par des dialogues parfois vraiment drôles, jouant sur différents registres de comédie, chacun incarné par un personnage.
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Bref, le spectacle est jovial, mais inoffensif, voire naïf dans sa peinture d’une France si généreuse qu’on a honnêtement du mal à se reconnaître dedans.
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Débordant d'énergie comique et de dignité surannée, ce tendre hurluberlu et son interprète, Fatsah Bouyahmed, nous évitent (de justesse) l'overdose de rose.
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Une comédie chaleureuse et fédératrice (...)
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Une histoire riche en bons sentiments, mais racontée sans clichés ni angélisme avec une distance amusée et une ironie pertinente.
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Le film reproduit à merveille ces situations cocasses, quitte à parfois friser le conte naïf: ellipses peu réalistes, trop-plein d'optimisme.
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La comédie nage dans la caricature et le folklore de pacotille, c'est du cinéma périmé.
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Le héros naïf mais donneur de leçon tape sur les nerfs en un temps record. (...) C’est une fable mais quand même : l’abus de sucre fait grincer des dents. D’autant que l’absence de méchant diminue les enjeux du film.