-
Parce que sa fiancée s’est entichée du vétérinaire homosexuel qui a sauvé leur pitbull, Lemon, voyou bas de plafond, accepte d’assurer la sécurité de la première Gay Pride organisée en Serbie. Dans un pays où l’homophobie s’exprime encore brutalement, La Parade, gros succès en ex-Yougoslavie, est l’exemple même du film utile mais maladroit. Dragojevic joue avec les clichés en orchestrant la confrontation de gays hystériques et de fachos tatoués, sans réaliser le danger d’une telle caricature. Une comédie ponctuellement drôle mais vraiment sans finesse.
Toutes les critiques de La parade
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Un film drôle, émouvant, engagé et cinéphile qui entremêle différents genres. Même si le message est simple, il passe parfaitement et cette parade ne peut pas être plus d’actualité.
-
La Parade n’y va pas avec le dos de la banderole pour délivrer ses idées généreuses et son message de tolérance.
-
une comédie inédite où l’on se joue des clichés avec délices et malices, où les loufoqueries côtoient de jolis moments d’émotion, et où ces « Sept mercenaires » version Kusturica nous comble de joie.
-
Avec « La parade », le cinéaste serbe Srdjan Dragojevic utilise la comédie pour dénoncer toutes les formes de racismes qui sévissent encore dans l’ex-Yougoslavie. Culotté et irrésistiblement drôle.
-
Bien que l'auteur-réalisateur de cette comédie grinçante mette quarante minutes avant d'aborder franchement son histoire, on lui pardonne volontiers, tant les situations drôles et mordantes s'enchaînent.
-
Une farce dramatique pas très légère mais rythmée, et si engagée et pleine de tolérance qu'on adhère sans faire la fine bouche.
-
Malgré ses bonnes intentions, La Parade finit par se noyer dans un aspect pittoresque agaçant qui lui fait perdre son impact.
-
Une comédie finalement légère à tout point de vue, dont il ne faut espérer retirer autre chose que beaucoup de rires. Remarquez, c'est déjà ça de pris.
-
Enorme succès dans les Balkans, le film est une "comédie nationale" qui ne s'embarrasse d'aucune recherche de finesse, mais qui parvient néanmoins à éviter l'écueil du populisme.
-
Le meilleur de cette "Parade" est finalement dans le tableau cruel qu'il fait de l'ex-Yougoslavie d'après la guerre civile. Pas très gaie, en effet.
-
Il est des films qui auront beau privilégier l'évidence d'un message au détriment d'une finesse de réalisation et qui sauront pourtant, par leur vitalité et par leur engagement, emporter l'adhésion du public, qu'elle se fasse grâce à ou en dépit de ce choix. La Parade en fait partie.
-
Les gags sont plutôt rustres (...), mais l'esprit de dérision et le picaresque fédérateur s'offrent en vraie alternative de fantaisie pour le cinéma en pleine reconstruction des pays d'ex-Yougoslavie.
-
Les violences qui ont entaché la première gay pride serbe inspirent une comédie déjantée.
-
La Parade mérite sûrement que l’on ferme les yeux sur certains de ses défauts. Principalement la présence de stéréotypes parfois grossiers, tant du côté des activistes gays, tantôt efféminés ou hommasses, que du côté des belligérants hétéros (tous des ploucs sans goût d’une brutalité extrême). La formidable énergie des protagonistes en quête de gardes du corps à travers les régions voisines à la Serbie pour pouvoir protéger les manifestants des premières gay-prides serbes, et leur drôlerie cocasse offrent à ce road-movie militant et fédérateur une légitimité dans nos salles et nous imposent une curiosité nécessaire pour comprendre un peu mieux l’incongruité de ce qui se passe aujourd’hui dans l’Hexagone.
-
La Parade laisse quand même perplexe. Évoquer la première Gay Pride de Belgrade en utilisant la comédie était, certes, une bonne idée pour fédérer le grand public. Mais encore eût-il fallu éviter les poncifs et l’humour facile.
-
Entre road-trip délirant et scènes violentes d’intimidation, La Parade, que le réalisateur considère comme son “devoir citoyen”, dénonce le manque de tolérance en Serbie. Un souci louable mais le réalisateur a choisi l’angle Cage aux folles et montre les gays tout de rose vêtus, conseillers en mariage efféminés et superficiels. Les gangsters serbes ne valent pas mieux : ce sont tous des machos qui collectionnent armes et tatouages. Ces clichés et cet humour gras plombent le film, qui trouve tout de même un souffle lyrique dans sa dernière demi-heure. Et réussit, dans l’horreur d’une émeute, à donner une leçon assez juste.
-
Une version rose bonbon et noire sombre des « Sept Mercenaires », pâtissant des écueils des films militants (personnages un rien stéréotypés, bons sentiments guimauve) mais portée par une bonne humeur énergique cédant sur la fin à la gravité d’une réalité sociétale qui saisit autant qu’elle inquiète.
-
Il fallait oser! Le réalisateur l’a fait avec une galerie d’acteurs épatants et un scénario qui mêle drôlerie, drame et tendresse.
-
Le film de Srdjan Dragojevic veut bien sûr dénoncer l'intolérance tout en nous faisant sourire, ce qu'il réussit fort bien.
-
Ça ressemble à "La Cage aux folles" mais avec des années-lumière de retard. Le dénouement tragique tente de contrebalancer la lourdeur de tout ce qui a précédé. Un peu trop tard.
-
Le propos de Srdjan Dragojevic, qui évoque autant la cause gay que le sort de l'ex-Yougoslavie, aurait gagné à se préoccuper de mise en scène.
-
Une grosse farce de Srdjan Dragojevic pour dénoncer l'homophobie dans son pays. Un plaidoyer pour la bonne cause de la liberté et de la tolérance. Lourd et simpliste. N'est pas Emir Kusturica qui veut.