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La Voleuse de livres est peut-être le premier film commenté en voix off par la Mort elle-même. Il faut dire qu’elle a de quoi faire dans cette adaptation d’un roman qui raconte, au fil d’un hiver dans
l’Allemagne nazie, le parcours spirituel d’une orpheline analphabète vendue à un couple sans enfants (Geoffrey Rush et Emily Watson, très bien). Présenté de cette manière, ça peut paraître un brin sinistre, mais avec de la bonne volonté, un esprit optimiste y verra une apologie de la lecture comme source d’évasion et de connaissance dans un contexte terrible.
Toutes les critiques de La Voleuse de livres
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un des meilleurs films de l'année, avec une fin parfaite.
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Une adaptation réussie du roman La voleuse de livres, de Markus Zusak. Une réalisation poignante plongée dans un climat tendu.
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Un film qui comporte quelques couacs, mais qui a le mérite de nous présenter la vie sous le régime Nazi sous un angle inhabituel.
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Les Cassandres reprocheront sans doute au film son manque de rugosité, et la texture un peu lisse de la reconstitution. Cela serait passer à côté du message profondément humaniste de cette histoire.
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De prime abord le scénario peut paraître un peu simplet, mais lentement et habillement l'étau se resserre comme le mal s'immisce dans la vie de cet enfant.
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Brian Percival signe un drame émouvant et juste. Préparez les mouchoirs!
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Adapté d’un roman pour jeunes adultes écrit par l’auteur australien Markus Zusak en 2005, La Voleuse de livres se déroule au cœur de l’Allemagne, à l’époque où Adolf Hitler était célébré même dans les écoles et se méfiait de l’influence possible des ouvrages. Le résultat est une oeuvre scolaire, sans cesse guettée par le manichéisme.
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Cette adaptation plutôt réussie d'un roman (pour enfants) reprend ce qui faisait la force du livre : le langage devient une forme de résistance à la barbarie nazie.
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La Voleuse de livres raconte le destin malmené de Liesel (Sophie Nélisse) pendant la Seconde Guerre mondiale, et son émancipation par la lecture. Un éclairage original véhiculé par cette fable humaniste à la mise en scène classique, et sur laquelle plane un certain angélisme.
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Filmée à hauteur d'enfant, cette belle histoire ne connaît que le noir et le blanc. Moins candide et parfois moins sirupeuse, elle aurait pu franchir la pas qui sépare le récit sincère du conte édifiant.
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La Voleuse de Livres est un film prenant qui met en valeur le jeu des acteurs. Drame oblige, on ne peut pas dire que tout se finit bien dans cette histoire. Néanmoins on en garde un souvenir ému. Il est en effet rare de trouver des films montrant la vie mouvementée d’une petite bourgade allemande à cette époque. De plus, la version originale possède un petit accent germanique assez dépaysant !
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Malgré quelques maladresses dans l’utilisation de la lumière et des décors, « La voleuse de livres » est un beau moment de cinéma qui nous fait partager la grande Histoire des petites gens.
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Le film pourrait être le premier pas d’un jeune spectateur dans son apprentissage de l’Histoire.
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Elle a treize ans, elle est canadienne et elle est devenue la nouvelle coqueluche d’Hollywood, Sophie Nélisse est l’héroïne de "La voleuse de livres" de Brian Percival, mélodrame mollasson dont elle constitue l’atout majeur.
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"La voleuse de livres" offre une surface lisse et sa narration sans aspérités est un brin longuette. Impeccablement interprété, il a tous les atouts d'un spectacle familial, mais aussi ses limites.
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Un film intelligent quoiqu'un peu morne.
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C'est un film pour les juniors, et il serait facile de lui reprocher une certaine joliesse, et une gentillesse certaine. Mais l'imagerie est intelligemment composée, entre conte et situations historiques que les parents pourront préciser et développer pour leurs enfants. Et surtout, La Voleuse de livres entrelace des thèmes profonds, qui n'ont rien de mièvre ni de puéril, opposant à la noirceur des événements l'esprit des mots, qui forgent la conscience, à la barbarie ambiante l'amitié et la bonté, qui sont la résistance du cœur.
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La voleuse de livre comporte des quelques scènes brillantes, dû en grande partie grâce à son casting. Mais le film cristallise la plupart des erreurs que l'on peut faire lors d'une adaptation d'un livre au cinéma.
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Dans ce récit d'initiation où la littérature vient sauver à la fois une jeune orpheline et un juif caché, Brian Percival évite le pathos et donne un vrai sens éthique à sa fiction. Il n'évite malheureusement pas les fautes de goût (les acteurs parlent anglais avec un accent allemand...) et le film manque d'émotion, malgré la prestation tout en finesse de Geoffrey Rush et de sa jeune partenaire, Sophie Nélisse.
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Il est impossible de ne pas être touché par cette histoire, mais seul le casting sauve le film de la déception. Volez le livre plutôt !
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Brian Percival parvient à émouvoir mais son adaptation, qui ne manque pas de souffle, apparaît trop classique et n’évite pas quelques dérapages sirupeux. Avec ses décors et costumes proprets, ses répliques en anglais mâtiné d’un accent allemand, sa reconstitution semble trop appuyée, dénuée de nuances, et le manichéisme guette.
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L'intention est là, mais vous risquez d'être déçu du résultat.
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Adapté d'un roman à succès pour jeunes adultes, La Voleuse de livres n'a en réalité que peu à voir avec les livres, au-delà du thème – assez joliment traité au demeurant – de l'apprentissage tardif de la lecture, présent seulement sur la première partie du film. (...) si Geoffrey Rush et la trop rare Emily Watson travaillent honorablement à enrichir la matière humaine du film, le tableau général qu'offre ce dernier reste très convenu, très insipide, souvent tenté par un manichéisme qu'il évite de justesse : trop propre pour se discréditer vraiment, trop scolaire pour émouvoir.
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Un film bien intentionné, mais embarrassant de sentimentalisme excessif.
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L'émotion vient des interprètes Geoffrey Rush et Emily Watson. Et surtout la jeune Sophie Nélisse, une vraie révélation.
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D’un best-seller pour jeunes adultes, Brian Percival a tiré un fi lm trop long et trop naïf sur un sujet peu abordé – la Seconde Guerre mondiale vue du côté d’un petit village allemand – qui méritait un regard plus aiguisé. Les événements tragiques comme La Nuit de cristal, l’embrigadement des jeunesses hitlériennes, les rafles s’enchaînent dans une rue proprette de conte de fées. Cette gentille guimauve est sauvée par Sophie Nélisse, radieuse amoureuse des mots.
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On ne vole pas beaucoup de bouquins ici. Juste votre temps.
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Brian Percival parsème son film des "topoï", incarnés ou spatiaux, des images de la guerre, sans jamais tenter de remettre en cause le système de circulations de ces clichés cinématographiques ou même les grands cadres de ces derniers.
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Là où le livre livrait un grain d'ironie intellectuelle - les mots trahissent une nation - le film le transforme en un drame larmoyant.
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Un film soporifique.
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La voleuse de livre est un film trop tiède pour avoir un quelconque impact.
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Dans cette reconstitution sans nuances, quelques jolis moments affleurent grâce à la jeune Sophie Nélisse.
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par Xavier Leherpeur
Signé par un des metteurs en scène de la série britannique "Downton Abbey", le film pâtit d’une reconstitution qui sent la naphtaline et d’une mise en scène à la fois grandiose et forcée. En revanche, dans le rôle-titre, la jeune Québécoise Sophie Nélisse est, du haut de ses 13 ans, simplement impressionnante.