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Envoutant dès les premières minutes par sa mise en scène impressionniste, qui sublime le paysage urbain déprimant, cette plongée inexorable dans l'antre de la folie suscite un trouble profond en poussant les sentiments à leur paroxysme.
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Ce quotidien superbement mis en scène et composé d'un gris plombant et aseptisé où la lumière semble interdite de séjour et transcendé par une Dominique Blanc qui porte le film de bout en bout, avec la finesse et le talent qui lui sont propres.
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L'Autre confirme un indéniable talent de metteur(s) en scène : la caméra mobile, virtuose, ne cesse d'inscrire les personnages sur l'arrière-fond saisissant du grand magma urbain actuel. La performance de Dominique Blanc, justement primée à Venise, ramène aussi le film vers davantage de réalisme. Elle offre un saisissant portrait de femme sous influence.
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L'Autre est avant toute chose un film d'atmosphère qui cherche à restituer, à travers un cas de dissolution mentale, la dimension quasiment fantastique d'un nouveau mode de perception du monde. C'est un film passionnant qui bute sur sa question centrale : l'effacement de l'altérité.