Toutes les critiques de L'Automne à Pyongyang

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thomas Baurez

    Les lecteurs de l’autobiographie de Claude Lanzmann (1925 – 2018), Le Lièvre de Patagonie se souviennent forcément de cet épisode romanesque où le jeune journaliste-intellectuel envoyé en Corée du Nord en 1958 entame une liaison amoureuse forcément interdite avec une jeune infirmière de Pyongyang. Au crépuscule de sa vie, Lanzmann était revenu sur les lieux de cette liaison passagère pour son film Napalm (2017). Cet Automne à Pyongyang, un portrait de Claude Lanzmann, peut se voir comme un bonus tardif dudit film où le cinéaste François Margolin, en super-confident, parvient à saisir une dernière fois l’intimité d’un homme aux mille et une vie. Lanzmann en Corée du Nord affublé de deux interprètes qu’il tente de rouler dans la farine, a un petit côté Tintin malicieux.   Tendre et émouvant.