Toutes les critiques de Jacky au royaume des filles

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Dans Les Beaux Gosses, Riad Sattouf rendait hommage aux garçons turbulents de la BD francophone, de Totoche au Grand Duduche. Avec Jacky au royaume des filles, il reprend l’esprit anar et con d’Hara-Kiri. Dans cette comédie d’anticipation où les garçons en burqa (!) n’ont plus aucun droit, Jacky va tout faire pour séduire la Colonelle, héritière du trône matriarcal de Bubunne... Comme Bertrand Blier dans sa période Calmos, le réalisateur pousse loin la satire sans peur du ridicule et de l’étiquette de phallocrate que l’on va lui coller. Mieux vaut en rire qu’en pleurer.

Les critiques de la Presse

  1. Le Canard Enchainé
    par David Fontaine

    Un fable hilarante, sévèrement montée sur "bubunes"

  2. Télé loisirs
    par Gwénola Trouillard

    le pari est gonflé et l'inversion des sexes apporte à ce conte défait une saveur inédite. Jacky est finalement une "romcom" (Romantic Comedy) à l'envers.

  3. Culture box by france Tv
    par Jacky Bornet

    Riad Sattouf fait fi de tous les poncifs pour dénoncer le patriarcat dominant, en traitant d’une société matriarcale imaginaire. La démonstration s’effectue bien entendu par l’humour, mais aussi la création d’un univers original, cohérent et signifiant.(...) Drôle et édifiant.

  4. Télérama
    par Aurélien Ferenczi

    Jacky au royaume des filles brocarde, plus largement, la bêtise de ceux qui hiérarchisent les sexes, dans quelque sens que ce soit. Le film s'empare de situations contemporaines — principalement la résistance à la privation de liberté — et les passe dans une moulinette d'une grande puissance burlesque. Ce n'est pas la manière la plus sotte de parler du monde

  5. Pariscope
    par Arno Gaillard

    On rit devant l'énormité du propos et des situations.

  6. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Charlotte Gainsbourg épatante en colonelle, Anémoneen dictatrice et Didier Bourdon en bonniche sont entrés dans son délire avec gourmandise.

  7. Libération
    par Eric Loret

    Faille et détournement sont les deux mamelles du rire de ce second film de Riad Sattouf, après "Les Beaux Gosses", alors que le simple renversement des rôles (...) eût été lassant, voire lourd. Là, au contraire, c’est «Ubu et la théorie du genre», tout le monde passe à la trappe, (...), la perversité polymorphe de Sattouf nous fait le retrouver partout où on ne l’attend pas, moyennant plusieurs saltos arrière de l’intrigue.

  8. Metro
    par Mehdi Omaïs

    Bien qu’imparfait, le résultat a le mérite de son audace et de sa créativité, deux vertus qui manquent cruellement au cinéma français actuel.

  9. Nouvel Obs
    par Guillaume Loison

    Novlangue hilarante, parodie grinçante et partition rêvée pour son acteur des "Beaux Gosses", l’excellent Vincent Lacoste, Riad Sattouf exploite l’éventail comique déployé par ce drôle de postulat avec une malice et une précision remarquables. D’accord, tout n’est pas réussi (le dernier quart d’heure se traine un peu, quelques gags tombent à plat), mais rien que pour l’audace du geste et la myriade d’idées poilantes, on reste mille fois preneur.

  10. A voir à lire
    par Bruno Rit

    Après la belle surprise Les beaux gosses, Riad Sattouf s’essaye à la comédie déjantée se déroulant dans un monde imaginaire où les femmes ont pris le pouvoir. Plaisant à regarder, Jacky au royaume des filles pèche cependant dans une course aux gags obsessionnelle qui désamorce hélas sa portée politique.

  11. Ecran Large
    par Geoffrey Creté

    Impossible de ne pas saluer l’ambition de créer un monde de tout pièce, d’une cohérence et d’une folie de tous les instants. Impossible aussi de ne pas être gêné par un manque cruel de dramaturgie et de rythme.

  12. Voici
    par Ariane Valadié

    M^me ceux qui ont aimé "les beaux gosses", risquent d'être déstabiliser par ce Cendrillon d'anticipation vraiment loufdingue.

  13. Toutlecine.com
    par Pauline Hodbert

    Ce film nous dévoile une sensibilité encore mal connue de nos jours, celle des hommes, toute religion confondue. Un double jeu entre imaginaire débridé et réalisme. Un dosage subtil qui, en évitant le premier degré, touche le spectateur.

  14. Chronic'art
    par Guillaume Orignac

    Tentative ambitieuse que de vouloir plonger le comique de portrait des "Beaux gosses" dans le bain littéraire du conte philosophique. Ambitieuse mais, disons-le d'emblée, partiellement ratée.

  15. Mad Movies
    par Gilles Esposito

    Le béaste/cinéaste Riad Sattouf retrouve son partenaire de crime Vincent Lacoste pour une fable uchronique qui tranche radicalement avec ce que la comédie franchouillarde a pour habitude de proposer.

  16. Le Figaro
    par Etienne Sorin

    Après Les Beaux gosses, Riad Sattouf imagine un royaume où les femmes font la loi et les hommes portent la burqa. La satire est amusante au début puis assez laborieuse.

  17. Les Inrocks
    par Jacky Goldberg

    Une fable très farfelue qui inverse les rouages de la domination masculine.

  18. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    En une succession de tableaux, le film déploie un burlesque noir audacieux, à défaut d'être toujours drôle. Le résultat, inégal, traduit l'attitude de Riad Sattouf vis-à-vis de son film, alliage de grande ambition fictionnelle, et graphique, avec une forme de décontraction potache qui trouve sa pleine expression dans un invraisemblable dernier plan, totalement bricolé et violemment subversif.

  19. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Un argument prometteur doublé d’un casting épatant ne tient pas forcément la longueur. La première partie, dans un décor ahurissant, mange allègrement son pain blanc. La seconde ne trouve pas de vrai deuxième souffle. Une chose est certaine, Jean Yanne aurait adoré. Quant à la dernière image, disons qu’elle compte un gag aussi suprême que son Guide.

  20. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Promesse déçue : sur la condition des femmes, sur l'intégrisme, Riad Sattouf reste tellement à la surface qu'il se garde, assez lâchement, de déranger.

  21. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Riad Sattouf s'essaie au débat sur le gender avec ses deux armes : l'absurde et le sexe. Grinçantes, gênantes, parfois un peu longues, les péripéties de Jacky sont également drôles. Un étrange ovni.

  22. Le JDD
    par Danielle Attali

    On pourrait disserter longuement sur le miroir philosophico-subversif qu’offre ce film plein de bonnes intentions, s’il ne diffusait pas très vite un méchant et persistant malaise quand on attendait une comédie. Plus potache que satirique, sans réussir à faire rire, Jacky donne, sans cesse, le sentiment que son réalisateur a trop fait confiance à son idée. Du coup, il a délaissé le scénario mais surtout les dialogues qui se révèlent bien trop plats. Quel dommage !

  23. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    En freestyle, Riad Sattouf pousse l'absurde à l'extrême, échange les sexes, bouleverse les époques, multiplie les références à l'actualité, parle entre autres de l'humour pris en otage par le politiquement correct. Bref, tente des situations, des gags, des contre-emplois. Là où le bât blesse, c'est que sa blague est amusante cinq minutes.

  24. Les Cahiers du cinéma
    par Joachim Lepastier

    L’attente était forte, et le résultat sans être déshonorant a du mal à soulever l’enthousiasme. (…) le film se retrouve ainsi dans un étrange entre-deux, à peine plus poussé que le sketch surproduit, encore trop loin du conte voltairien.

  25. Version Femina
    par Anne Michelet

    Si le scénario, décalé, va jusqu’au bout de son postulat, le rire n’est pas toujours au rendez-vous. Mais Charlotte Gainsbourg, Anémone, Vincent Lacoste et les autres s’en donnent à coeur joie.

  26. Critikat.com
    par Antoine Oury

    Toujours inspiré de son œuvre de dessinateur et scénariste BD, Jacky au royaume des filles incarne une louable ambition de satiriste athée, minée par des mises en situation déceptives.

  27. L'Humanité
    par Vincent Ostria

    Ça amuse cinq minutes parce que la dictatrice est incarnée 
par Anémone et sa fille 
par Charlotte Gainsbourg, 
mais c’est laborieux à la longue. Brillant auteur de BD, Riad Sattouf confirme qu’il n’a pas l’étoffe d’un metteur en scène.

  28. Le Point
    par François-Guillaume Lorrain

    Le scénario est original, amusant. La réalisation, un peu moins. Est-ce le trop grand écart entre l'ambition du sujet et la trivialité du ton ? On touche là peut-être aux limites du genre.

  29. Positif
    par Yann Tobin

    L'exercice devient vite laborieux, s'arrêtant à la frontière du franc délire pour cause de platitude visuelle et de redondance d'effets comiques.

  30. Transfuge
    par Louis Seguin

    Malheureusement, les gags, parfois bons quoique enchaînés un peu mécaniquement, semblent flotter dans ce film trop produit, comme les personnages flottent dans leurs tuniques. Et pour ce qui est de l'imaginaire fantaisiste du film (...), il se révèle aussi pesant qu'une suite de trop des "Visiteurs" ou qu'un énième opus des aventures d'Astérix (....).