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"Le public a toujours eu une longueur d’avance sur l'industrie".

Il revient cette semaine à son époque Forrest Gump avec Here, le nouveau film de Robert Zemeckis. Non, Tom Hanks n'est pas du genre à céder aux sirènes des blockbusters de super-héros. Et invité du podcast « Happy Sad Confused », il confie n'avoir même jamais rencontré Kevin Feige ou James Gunn pour parler avec eux de l’univers cinématographique Marvel ou du DC Universe. Même s'il n'a rien contre, Tom Hanks trouve que l'ère du tout super-héros au cinéma est révolue.

"Vous vous souvenez que dans les années 1970 et 1980, ils ont essayé de faire une version télévisée de Captain America et Spider Man ? Il y a eu aussi le Batman d’Adam West. La technologie n’existait pas pour faire en sorte que cela ressemble à ce que l’on voyait alors dans les comics. Mais maintenant, c'est posible. On peut faire n’importe quoi."

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Poursuivant son analyse, l'acteur oscarisé estime que "le Superman de Christopher Reeve a été le premier à s’en approcher en raison de la technologie de pointe qui permettait à l'époque de retirer les fils qui le maintenaient en l'air. Nous avons tous cru qu’un homme pouvait voler quand nous l’avons vu. C’était assez extraordinaire !"

Aujourd'hui, si le genre aest aussi prolifique, c'est que "l’industrie du cinéma se dit à chaque fois que si ça marche, ça marchera à nouveau" s'amuse Tom Hanks.

"Mais le public a toujours une longueur d’avance sur l'industrie. Ils voient quelque chose de trop familier et se disent : « J’ai déjà vu ça. Et donc ? » Faire des choses époustouflantes ne suffit pas. Il s’agit de savoir quelle l’histoire on veut raconter aussi. C'est quoi le but de toutes ces histoires ? Les gens veulent qu'on leur parle d'eux aussi. On a l’impression qu'on est arrivé au bout d'un truc et nous explorons chaque année de nouveaux territoires à ce sujet."