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Dans cette seconde partie de la saga opposant deux familles de malfrats indiens, on retient surtout le parcours de Faizal, le fils discret qui finit par diriger le clan Khan avec une impitoyable brutalité, l’esprit rongé par les joints qu’il fume à la chaîne. Le programme est invariable : vengeances et représailles, en progression exponentielle. Avec la même énergie démente que dans la première partie, Anurag Kashyap déploie un luxe de détails et aussi de gags (une poursuite dans un embouteillage) que seule permet une durée exceptionnelle.
Toutes les critiques de Gangs of Wasseypur (Partie 2)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On est dans un Scorsese made in Bollywood, un Tarantino assaisonné au curry. Pas un instant de répit. Les décennies filent, les cadavres s'empilent et Kashyap orchestre un opéra sanglant à la violence ultrastylisée d'où suinte une ironie jouissive sur les clichés du cinéma indien. Et tout est presque vrai. Une bombe.
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La suite, enfin, de la guerre des deux clans indiens mafieux de Wasseypur ! Là, on est dans les années 70, ce sont trois frères qui prennent la relève (sanglante) : la mise en scène est inventive et ample, le rythme, dingue, la violence, la musique et le sous texte insolents partout. Enorme !
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Suite de la vendetta entre deux familles mafieuses dans l’Inde industrielle. Violence, passion et imagerie.
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Tout l’aspect social lié à la lutte pour la mainmise sur le charbon du premier volet a disparu pour laisser place à la vengeance sanglante. Deux heures quarante qui ne manquent cependant ni d’action ni d’écriture.
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Enfin, nous découvrons la seconde moitié de la saga criminelle d’Anurag Kashyap. Où la démarche iconoclaste entamée précédemment confirme toute sa fermeté et la portée de son regard culturel et social.
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Second et dernier volet de la fresque mafieuse d'Anurag Kashyap, Gangs of Wasseypur 2 continue sur sa belle lancée et se déploie de vengeance en vengeance, avec la même énergie rare et le même sens du spectacle. Hommage enthousiaste aux grands films de gangsters, il les illustre - par sa façon de filmer, ses ralentis, tous les charismes du genre, autant qu'il les met à distance - par la musique, notamment, contrepoint railleur de combats qui sont autant d'épopées pour ceux qui s'affrontent, et d'exercices de style pour celui qui les filme.
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Avec le second volet de sa saga, le cinéaste indien Anurag Kashyap signe un thriller palpitant.
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Avec ce diptyqie de bruit et de fureur, Kashyap propose une alternative séduisante aux comédies musicales guimauves du cinéma indien. Ca dépote !
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On se retrouve happé dans ce mix furieux où la vie ne tient qu'à un fil et est alimentée par une paranoïa constante. La chair meurtrie et le désir charnel se mêlent donc dans au plus grand romantisme pour un très long-métrage qui prend aux tripes et embrase l'âme.
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Ce deuxième volet dépasse le premier en ambition, par sa mise en scène extravagante, originale mais traversée de références, colorée mais pas kitsch, indienne mais parlant à tous ceux qui aiment les grands films noirs et âpres.
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Sur la lancée du premier opus, "Gangs of Wasseypur" nous replonge dans un tourbillon de couleurs et de coups de feu. Très distrayant, mais à la longue (2h40), un peu vain.
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Seul point commun avec Bollywood : le minimum syndical de 2h40! Dans cette fresque enlevée, baroque parfois, mais moins sociale que la première partie, le cinésate Anurag Kashyap transpose une authentique guerre des clans.