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Une moto se transforme en missiles, un satellite tueur fait exploser Londres, une balle est coupée en deux d’un coup d’épée, des ninjas combattent à flanc de montagne lors d’une scène vertigineuse… Il y a de vrais beaux moments de cinéma dans G.I. Joe : Conspiration, dont l’imaginaire fait valser l’espace et la gravité et où l’on retrouve le sens musical de la réalisation de Jon M. Chu -son Sexy Dance 3D reste, en termes de mise en scène pure, un des meilleurs films en relief récents. Mais il manque cruellement une charpente solide à Conspiration (comme pour Sexy Dance, les scènes s’y enchaînent sans ordre ni logique), en fin de compte un grand bazar semblant avoir été écrit en s’inspirant de gamins jouant avec leurs figurines en plastique, tout comme le premier film. Doté d’une trajectoire, allégé de ses poids (le caméo poussif de Bruce Willis), G.I. Joe 2 aurait pu, aurait dû être un grand film d’action pure et totale. Il ne l’est que ponctuellement.
Toutes les critiques de G.I. Joe : Conspiration
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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G.I.Joe met le paquet sur les corps bodybuildés, l'action ne s'embarrassant d'aucune psychologie. Résultat : un plaisir coupable et divertissant.
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Il n’y a pas tromperie sur le produit : de l’action à gogo, des effets spéciaux qui en mettent plein la vue, une artillerie aussi grosse que les muscles des comédiens, une intrigue aussi dégarnie que le crâne de Bruce Willis. Les amateurs du genre seront ravis.
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Malgré tous ses défauts la cata totale est largement évitée par le ton décomplexé qui émane des scènes les plus invraisemblables vues depuis longtemps. Entre série B volontairement brouillonne dans les rebondissements et blockbuster généreux, G.I. Joe : Conspiration récompense le spectateur bourrin pour sa fidélité.
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Pas aussi amusant que le premier, ce second opus souffre d’un je-m’en-foutisme apparent gênant. Reste queqlqques séquences sympathiques, Lee Byung-Hun à demi-nu et la meilleure blague de l’année. Un indice : Bras.
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G.I. Joe : Conspiration : Voilà un assez bon film d’action en 3D que l’on prend plaisir à regarder si l’on est amateur du genre.
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Dans leur seconde adaptation au cinéma, les G.I. Joe sont confrontés à une grande menace : devenir has been .Ils relèvent le défi.
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Dix minutes, disions-nous, permettaient d’y croire. C’est en effet le seul moment où Jon Chu se montre à la hauteur de ses ambitions. Au sommet de l’Himalaya (enfin, plutôt, d’un vaste écran vert), il lâche dans le vide une cohorte des ninjas suspendus à des filins ; des noirs, des blancs, des jaunes, des rouges, des bigoûts, s’étripant sur la roche, s’égorgeant en apesanteur (sans hémoglobine, censure oblige), dessinant d’élégantes arabesques qui nous rappelle l’époque bénie où quelques Hongkongais régnaient en maître sur le cinéma action. Pour le reste, il se contente d’appliquer la grammaire la plus scolaire, sur un scénario à peine moins crétin que celui du précédent épisode.
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Qu'attendre d'un film inspiré par des figurines pour petits garçons ? Une série d'explosions sans autre logique que la surenchère. Et on n'est pas déçu.
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Si l'ensemble peine à convaincre en faisant simplement défiler des saynètes volontairement outrancières, on retient tout de même une vertigineuse scène de combat qui ne tient qu'à un fil dans laquelle Snake Eyes et Jinx (la Française Elodie Yung) font un pas de danse mortel avec des ninjas sur les flancs d'une montagne tibétaine. Autrement, Jonathan Pryce cabotine délicieusement, Bruce Willis sourit en coin le temps de trois scènes et Byung-hun Lee (Storm Shadow) crève l'écran.