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L'histoire commence comme un documentaire sur Tati Benitez, ramasseur de bois et fan de Maradona, avec témoignages de ses proches et plans hilarants sur son dos tatoué du numéro 10 ou sur ses perroquet hurlant inlassablement "Diegoooooooo!" Elle se poursuit par un road-movie qui manque parfois de ressort mais offre quelques belles rencontres, telle celle de ce routier brésilien (anti-Maradona donc) ou de ces ouvriers d'une tannerie en grève. Fable souriante sur la foi sous toutes ses formes, El camino de San Diego parle moins de dieu que des icônes, et exalte ce qu'il ya de sacré en l'homme.
Toutes les critiques de El Camino De San Diego
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avec cette fable naïve sur la ferveur populaire, Carlos Sorin met en scène le miracle d’une adoration capable de donner des ailes aux plus humbles. Autour de la statue de bois, qui, au fil du récit, devient une sorte d’objet magique, il organise un défilé de tendres trognes, gouailleuses et généreuses. (...) Dénué d’esprit de sérieux, il nous livre simplement ce message d’espoir : l’icône importe peu pourvu que la croyance nous transporte.
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Pour ceux qui en douteraient encore, ce road-movie initiatique démontre que le foot est devenu une religion à part entière dont les bienfaits sont beaucoup plus concrets que les paradis promis par les églises. Après "Bombon el perro", Carlos Sorin signe ici un petit film à la naïveté revendiquée mais dont l'humanité et la seraine illumination apportent un éclairage sensible et inédit sur l'Argentine.