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Ali enseigne l’arabe à Avi. Amis de longue date, ils discutent ensemble avec intelligence et humour de ce Moyen-Orient qui est le leur et semble irréconciliable. De ces conversations passionnantes, le réalisateur israélien tire un film foisonnant mais brouillon.
Toutes les critiques de Dans un jardin je suis entré
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cinq ans ont passé depuis Z32, et l’on commençait à se demander si l’on aurait encore des nouvelles du cinéaste israélien Avi Mograbi. On murmurait ici et là son découragement face à cette colonisation sans fin du territoire palestinien, on craignait une forme d’abattement qui puisse conduire le documentariste à se taire. Si Dans un jardin je suis entré traduit implicitement un certain désœuvrement – Mograbi s’y fait moins vindicatif et volontariste qu’à l’accoutumée – le film conquiert une inquiétude et une fragilité troublantes.
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L’amitié entre le cinéaste israélien et un ami professeur palestinien filmée de façon très intimiste. Une relation comme un motif d’espoir en soi dans une région déchirée par la haine.
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L’Israélien Avi Mograbi déambule de Beyrouth à Tel-Aviv dans un documentaire sensible mêlant amour, racines et nostalgie.
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Le cinéaste israélien, militant actif pour un Etat laïque où juifs, arabes, chrétiens, bouddhistes, athées, pourraient cohabiter en paix et à égalité, a inventé un territoire cinématographique qui lui est propre. Imbriquant une réflexion théorique sur l'image et un projet politique sur la représentation du conflit israélo-palestinien, il imagine avec chaque nouveau film un dispositif autonome, dans lequel forme et fond sont solidaires.
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Avi Mograbi signe un documentaire magnifique, mélancolique et apaisé, sur les traces d'un Moyen-Orient pluriethnique et multiconfessionnel. Ou comment, à travers le portrait d'un Palestinien d'Israël, raconter une fraternité de destins, au-delà du conflit.
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Par-delà le message politique assez attendu du film (réconciliation, dialogue, etc.), c’est sa dimension ludique qui frappe ici. Il suffit à la petite équipe d’une virée en voiture pour gratter les arêtes d’un monde entièrement reconfiguré depuis deux ou trois générations. Grand film.
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Une petite fille haute comme trois pommes (...) dynamite le discours du cinéaste, forclos autour d'un échange entre le metteur en scène et Ali Al-Azhari. (...) "Dans un jardin je suis entré" trouve son ton juste, dès qu'elle mène le jeu.
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Véritable work in progress maladroit, ce nouveau documentaire d’Avi Mograbi contourne son sujet et finit par tourner à vide. Dommage.
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La démarche est noble mais leurs échanges et les images versent trop souvent dans le verbiage à la fois excluant et répétitif.
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La démarche est noble mais leurs échanges et les images versent trop souvent dans le verbiage à la fois excluant et répétitif.
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Avi Mograbi (Z32) et son ami Ali Al-Azhari, Palestinien d'Israël, évoquent leurs histoires respectives. Dans une mélancolie tenace, Dans un jardin... ravive la mémoire -et refonde l'utopie- d'un Moyen-orient sans frontières ethniques ni confessionnelles.