Toutes les critiques de Couleur de peau : miel

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    À l’instar de Marjane Satrapi, Jung a raconté, par le truchement du roman graphique, son destin d’enfant ballotté par les vents contraires de l’histoire – comme elle, il a souffert de l’exil et a renié ses origines avant de s’accepter. Leur style, en revanche, est aux antipodes : au noir et blanc et au trait autoritaire de Persépolis s’opposent les lignes douces et le gris et blanc du lavis de Couleur de peau : Miel. Pour l’adaptation à l’écran, Jung et son coréalisateur Laurent Boileau ont procédé à quelques aménagements. La couleur sépia se substitue au ton monochrome et des inserts d’images live ponctuent un récit riche en émotion, en humour et en poésie qui s’adresse autant aux petits qu’aux grands. Ces différentes techniques font ressembler le fi lm à un kaléidoscope de sensations et d’humeurs dont la poignante mélancolie renvoie au travail d’un Isao Takahata

Les critiques de la Presse

  1. par Cécile Mury

Le dessin, mélange harmonieux de 2D et de 3D, éclairé de couleurs chaudes, convient parfaitement à la texture du souvenir et du rêve. (...) Par petites touches quotidiennes, Jung raconte son rapport ambivalent à son pays d'origine, du rejet total à la curiosité lancinante. A son éternelle quête d'identité, seule la douceur cuivrée des images apporte un apaisement.

  • StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Le dessinateur et scénariste, Jung, adapte ici une de ses bandes dessinées, et relate son enfance. Son déracinement. Au misérabilisme, l'auteur a préféré la poésie et la fantaisie. Son récit d'animation y gagne en émotion. [Il signe ici] une autobiographie poignante. (...) Ce joli long-métrage, le voir, c'est l'adopter.

  • Critikat.com
    par Carole Millerili

    Bande dessinée en noir et blanc, au trait rond et presque naïf, "Couleur de peau : miel" relevait d'une démarche cathartique assumée. Loin du simple calque animé, son adaptation cinématographique déploie une belle inventivité visuelle pour concrétiser l'hybridité identitaire d'un adopté.

  • Le Monde
    par Thomas Sotinel

    La distance entre la fiction cinématographique et la bande dessinée est trompeuse. L'art de découper un récit en cases n'a finalement que peu de choses à voir avec le montage et on dirait souvent que "Couleur de peau : miel", pâtit d'une confusion entre les deux.

  • Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Un témoignage sans apitoiement, d'une authenticité poignante.

  • Positif
    par Vincent Thabourey

    (...) la plus belle et de la plus âpre des aventures, celle de la construction envers et contre tout d'un être humain.