-
La grande idée de Comment tuer son boss ? est d’avoir confi é les rôles de ces employés au bout du rouleau à un trio d’acteurs émergents alors que leurs patrons sont incarnés par des stars qui, sous le prétexte d’interpréter des méchants, se sont lâchés en mettant tous les compteurs dans le rouge. (...) Vicieux, politiquement incorrect et méchamment drôle, le fi lm de Seth Gordon se pose comme le chaînon manquant entre Bad Santa et les films des frères Farrelly. Alors, c’est qui le patron ?
Toutes les critiques de Comment tuer son boss ?
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Humour poil à gratter, dialogues affutés et situations burlesques. On est en empathie avec ces employés qui ont le courage de dire non.
-
Politiquement incorrecte et truffée d'humour noir, cette comédie un peu trash vaut surtout pour son casting d méchants: Jennifer Aniston, en croqueuse d'hommes hystérique, n'a jamais été aussi mordante, et Collin Farell, dégarni et bedonnant, est désopilant.
-
Rien de nouveau sous le soleil de la comédie américaine régressive : gags scatos, dialogues supposés incorrects et quiproquos délirants.
-
Comment tuer son boss? n'essaie surtout pas d'exploiter le potentiel politique de son postulat préférant le gag facile et le surrégime permanent.
-
Foncièrement inégale, cette comédie faussement trash parvient à faire sourire grâce à un trio d’acteurs impeccable. Amusant.
-
par Coralie Huché
Les gags donnent une impression de déjà vu et les répliques bien senties versent sans surprise dans la vulgarité. Le politiquement correct de ceux qui osent "un peu mais pas trop" achève d'aseptiser l'ensemble.
...bien que le film s’épanouisse sur le mode de la compilation d’anecdotes traumatiques, il perd de son audace en s’échouant à mi-parcours sur le terrain d’un délire masculin à la "Very Bad Trip" vu quinze mille fois. La grande comédie marxiste reste à faire…
Ce qui devrait être drôle s’avère affligeant de bêtise, mêlant de lourdes situations potaches aux blagues scatologiques malheureusement toujours incontournables dans une comédie américaine.
Tantôt pétaradant, tantôt pâtissant de regrettables et longuettes baisse de régime. Cet encéphalogramme fantasque pousse à la déception.