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Octobre 2016. La réalisatrice Delphine Gleize (Carnages, La Permission de minuit) part à la rencontre des joueurs et du staff de l’Aviron bayonnais, club de rugby qui se débat dans les tréfonds du Top 14 pour ne pas descendre en Pro D2. Elle est persuadée « qu’ils préparent un casse ». Le dénouement est connu : l’Aviron bayonnais ne fera pas de miracle. Beau Joueur se présente donc non pas comme une success story – façon Les Yeux dans les Bleus – mais comme l’histoire d’un échec. Au lieu des larmes de joie et de l’exultation, les pleurs de rage et l’accablement. De cette frustration, Delphine Gleize ne tire cependant rien de mythique ou d’édifiant, s’attardant sur les habituelles causeries viriles ou sur la réputation intello des rugbymen (l’un d’eux lit Bachelard dans le vestiaire). Un doc qui botte en touche.