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Le passeur Michel Ocelot persiste et signe. Moins allégorique mais tout aussi enchanteur que ses précédents films, Azur et Asmar résonne singulièrement dans le contexte actuel. Il est question d’écoute, de pont entre l’Occident et le monde arabe, de foi sereine. (…)
Entièrement réalisé en images de synthèse, Azur et Asmar, fait entrer l’animation française dans l’ère de la modernité. (…) Le spectaculaire ne réside pas dans l’action et la parodie mais dans la richesse et la précision des décors, des costumes et des accessoires. Pour Ocelot, l’excellence artistique passe avant la gageure technique. La splendeur visuelle de son film lui donne raison.