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Le film – ce n’est pas un spoiler – se termine sur une phrase de l’écrivain Nathaniel Hawthorne, qui qualifie le roman Moby Dick (inspiré en partie de l’épopée de l’Essex) de véritable "America’s Epic". Le terme s’applique parfaitement à Au cœur de l’océan : un grand récit épique américain. L’aventure maritime motivée par le profit, jusqu’à la folie, puis la mort. C’est riche, grandiose et excitant comme un Master and Commander psychopathe, électrisé par la photo du chef op de Danny Boyle et truffé de séquences inoubliables : le chant religieux qui accompagne le départ du bateau, les scènes de chasse au cétacé ou le mousse qui rampe dans le corps de la baleine morte... Si le vétéran Ron Howard, qui signe là son meilleur film depuis Rush, ne pouvait tourner que des films avec Chris Hemsworth (ici tragiquement herculéen), ça serait vraiment parfait.
Toutes les critiques de Au coeur de l'océan
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un récit à la fois moderne et à dimension humaine, ultra-spectaculaire, mais où l'histoire n'est pas noyée dans les effets spéciaux numériques.
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Un objet plus intimiste qu'un énième film catastrophe comme on en voit trop.
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Ron Howard met un enthousiasme peu commun à reconstituer non seulement des décors somptueux – le port de Nantucket, le baleinier – mais aussi une industrie.
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Bluffant, le long métrage de Ron Howard séduit par bien des aspects, à commencer par sa photographie
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Spectaculaire !
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Qui s'intéresse encore à la mer, aux marins ou encore aux baleines qui décident, avec une vengeance presque biblique, qu'il est l'heure de prendre leur revanche ? Ron Howard le fait, et son film, aussi imparfait soit-il, est si démodé qu'il en est presque courageux.
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Le suspense psychologique et l’intensité dramatique insufflés par le réalisateur parviennent à harponner le spectateur.
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Jamais les personnages d’Aucœur de l’océan, quand ils se demandent pourquoi ce cachalot leur en veut autant, ne songent à la vengeance. Et cette idée de scénario est assez belle.
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Sa gentillesse n’a pas empêché Ron Howard de mener cette fresque d’action palpitante à bon port.
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Un des plus beaux films de l’année, qui offre à sa créature marine un dernier plan tout à l’image du film, chargé en émotion, poétique et libérateur.
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Ron Howard fait du bon boulot avec ses cétacés tout en fluidité, puissants et effrayants. Tout aussi impressionnant, il évite de les faire trop méchants ou, à l'inverse, trop sympathiques.
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A défaut d’avoir accouché de son grand œuvre, Ron Howard nous offre ici un récit d’aventure peut-être trop balisé, mais plastiquement grandiose.
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Une fois en pleine mer et grand écran, le film vous harponne pour ne plus vous lâcher.
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Prisonnier de son récit, le cinéaste ne parvient jamais totalement à faire souffler un vent épique et terrifiant sur cette histoire.
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Comme à son habitude, Ron Howard offre un divertissement XXL spectaculaire et fort en émotions.
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Ron Howard ménage les scènes d'action attendues, plutôt bien faites, mais oublie de dessiner des personnages auxquels on pourrait un minimum s'attacher.
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En dépit de son habilité pour le scénario, de sa technique lisse et des séquences vibrantes en haute mer, le film de Ron Howard ne séduit jamais autant qu'il le devrait.
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La première partie, spectaculaire et vibrante, se concentre sur la pêche à hauts risques et sur les éléments déchaînés, là où la seconde, plus intime mais moins maitrisée, glisse vers le survival movie trop désincarné et prévisible pour captiver. A moitié réussi donc.
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Une adaptation convenue d'une histoire, vraie et éprouvante de survie, qui a été l'une des sources principales d'inspiration de Moby Dick.
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Tour à tour génial et artificiel.
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On passe, en grande partie, la seconde moitié du film en dérivant avec eux sur des radeaux de sauvetage. Dans ces interminables minutes, on n'a rien qui ressemble à une explication sur comment ils ont survécu (ou pas) mentalement et physiquement.
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Ron Howard signe un film sympa, mais sans éclat.
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Il y a quelque chose d'assez plat dans le récit, par Ron Howard, du dernier voyage de l'Essex, le funeste baleiner du 19ème siècle.
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Le sens du spectacle l’emporte souvent sur la densité du propos.
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Une intrigue creuse, alors que Moby Dick offre un formidable potentiel, associée à un traitement de l’image grossier et vous obtenez un long et pénible ennui.
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La rivalité entre Owen Chase (Chris Hemsworth), le second de basse extraction avec ses allures de surfeur intellectuellement limité et le capitaine George Pollard (Benjamin Walker), fils de l’armateur, est exactement le genre de bras de fer qu’on peut aimer regarder mais tout est trop manichéen et mal joué pour sauver la mise.
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Tous les accents du film donnent l'impression que les acteurs ont été coachés pour parler comme des fans des Red Sox transportés par magie dans les années 1820.
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Aux enjeux métaphysiques et de classes, lourdement revisités et mixés dans une tambouille peu ragoûtante, le film ajoute ainsi un soupçon vegano-écolo (...)
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Une prévisible histoire de "désastre en mer" avec des mecs flottant dans des eaux calmes, sous un soleil de plomb et devenant si affamés qu'ils commencent à se regarder les uns les autres avec un drôle d'air.
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La plus grande erreur ici... c'est cette bienséance mal pensée qui fait couler le film, et le rend aussi désastreux qu'une baleine enragée.
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Ron Howard revisite l’histoire qui a inspiré Moby Dick sans jamais parvenir à nous faire chavirer d’émotion, hésitant entre le spectaculaire et le film de survie lancinant