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Au rythme d’un habile huis clos anxiogène, scandé par des twists retors, le film déroule alors son programme basique d’home-invasion movie dont l’originalité tient surtout à l’identité de la menace : ici, le tueur est un américain moyen, un pur produit de l’époque perverti par le culte de l’autodéfense, des armes et de la possession. C’est le monstre ordinaire – donc terrifiant – de cette corrosive série B qui, si elle ne partage ni l’intelligence politique de Romero ni la furie nihiliste de Tobe Hooper, tranche radicalement avec l’uniformité du cinéma d’horreur actuel.
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Les affiches promotionnelles de « the purge » ne vous donne aucune idée des images chocs qui vous attendent.
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Un thriller d’anticipation fortement influencé par John Carpenter, au scénario féroce, qui dresse une satire violente et percutante de la société américaine contemporaine.
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American Nightmare (The Purge) porte bien et mal son titre français. Le cauchemar est en effet celui des spectateurs bien plus que celui des personnages, tant le film emprunte des sentiers balisés, néglige les pistes les plus intéressantes et peine à créer l’angoisse tant promise au cours sa promotion. Au rayon des films de home invasion, American Nightmare ne laissera pas un souvenir impérissable.
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« The Purge » le fait peut être de manière disgracieuse et malhabile mais il prend position sur notre obsession sociale de la violence et notre tendance à combiner justice et vengeance.
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Une aventure sanglante mais stupide avec une étrange superficialité des comportements décrits.
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En version originale, ce film d'horreur s'appelle The Purge, du nom de la période de 24 heures pendant laquelle la loi et l'ordre n'ont plus droit de cité, dans des Etats-Unis de cauchemar. Une parabole sanguinolente.
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«American Nightmare» : un thriller parano qui repose sur une excellente idée et qui, même si elle n’est pas parfaitement exploitée, aboutit à un huis clos violent dont le suspense tient le spectateur en éveil jusqu’au bout.
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Le public aura besoin d’une belle purification après avoir vu « the Purge ».
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Le scénario est un peu cousu de fil blanc, mais le succès surprise au box-office US de ce "cauchemar américain" est symptomatique : le film capte bien les angoisses de l’époque – et ce dès le prégénérique en forme de compile d’images de violence glanées sur YouTube.
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Tapi sous l’embarras qu’il provoque, un bon film – nerveux, virulent, engagé – frémit pourtant, fort de son audace à poser de vraies questions et d’une mise en scène solide. Un jour, un remake aura peut-être les idées plus claires.
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Le film rencontre quelques points de vue un peu flous sur les différences de classes sociales et raciales mais ces derniers sont étouffés par le bruit assourdissant des fusils de chasse et des couteaux qui éventrent les corps.
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Dommage que le film évolue sur une série de clichés autour de l’invasion à domicile, il avait vraiment quelque chose.
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Ce film à petit budget (...) s’appuie sur une idée originale (...). Dommage que le scénario n’aille pas au bout de ses ambitions en bâclant les facettes de la politique-fiction (...). Divertissant, « American Nightmare » est loin d’être une purge, et c’est déjà pas mal…
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Un film choc glaçant !
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Au-delà du pitch forcément excitant il y a un film en roue libre qui ne tient pas les belles promesses de sa BA. C’est frustrant mais pas totalement déceptif.
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Un "Funny Games" qui passe de la cristique d'une Amérique malade bien vue au film d'horreur survivor dans une deuxième partie, moins intéressante. Mais flippant.
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Un huis clos terrifiant, dont la tension ne se relâche jamais.
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D'un concept aussi original, transgressif et sauvage, le réalisateur James DeMonaco ("Little New York") s'échine à produire l'inverse : une série B exsangue, fade dans la mise en scène, recyclant des effets horrifiques convenus, sans trop forcer, pour éviter une interdiction trop élevée. Mieux vaut attendre "You're Next" qui sort en septembre prochain.
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Ce film n’est pas assez robuste pour couvrir les ambitions qu’il souhaitait réaliser.
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Tout est oublié dans une mise en scène brouillon et un méli-mélo moral assez indigeste. Vite terminé, heureusement.
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Il n’y a rien dans ce film qui donne envie d’être revu, on retrouve des plans serrés tremblants, des points de vue pas nets, sans évoquer le casting qui laisse à désirer.
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Le message devient de plus en plus nuisible et de plus en plus grossier au fur et à mesure du film, c’est étonnant de la part de Mr DeMonaco qui connait d’ordinaire son métier.
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James DeMonaco a voulu réaliser un film coup de poing : American Nightmare est surtout un film faux-cul, qui exhibe la violence qu'il est censé dénoncer.
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"American Nightmare" est un nouveau film à petit budget et gros concept, dont l'idée centrale n'est prétexte qu'à un petit thriller social qui accumule les invraisemblances et ploie sous la lourdeur du postulat.
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Un de ces films d’horreur peu imaginatif qui mise tout sur la musique et les sursauts mais qui ne fait jamais réellement peur.