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Deux soeurs partent se réfugier à Lisbonne pour échapper à la guerre civile en Angola. Elles survivent difficilement. Les terrifiants parcours de migration ont été tant banalisés par les faits divers que ce premier long métrage peut sembler aussi attendu dans son récit que classique dans sa mise en scène. Pourtant, réalisé par une femme et porté par deux jeunes interprètes criantes de vérité, il dégage peu à peu une vision délicate et différente. Face à la douceur toute relative portugaise, le hors-champ angolais ne cesse d’émerger et l’insoutenable injustice de bousculer.
Toutes les critiques de Alda et Maria
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La charge autobiographique prodigue sur le film des effets ambivalents. Ici, elle peut sembler le contraindre et empeser le cheminement du récit en des séquences où se perd un peu de la vigueur de ses plans (...) Là, elle nourrit une attention aux énergies, tensions et affects discordants qui palpitent à l’intérieur d’une même scène...
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Pocas Pascoal nous propose un premier long-métrage qui dépeint intelligemment un passage à l’âge adulte ainsi que les difficultés de l’exil sans cantonner "Alda et Maria" à un réquisitoire politico-historique. Une découverte touchante et d’une force admirable.
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Le film carbure, malgré la dureté du sujet, à une sorte de candeur idéaliste, tangible dans les scènes de complicité. On regrette parfois qu’elle ne soit pas mieux dosée – l’innocence frise parfois la nigauderie – mais l’on comprend bien que cela a à voir avec le mode du conte.
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Le film compte de jolis moments de partage, teintés d'innocence douce et rêveuse. Par petites touches, et malgré un scénario un peu succinct, la réalisatrice dessine, de manière sensible et pudique, deux chemins qui se séparent.
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Chronique parfois un peu plate de ces difficultés, Alda et Maria est aussi le portrait touchant de deux sœurs aux personnalités contrastées.