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Si l'ensemble est plutôt plaisant, la partie la plus intéressante est celle qui traite des année 1980-2005. Les images d'archives viennent répondre aux témoignages et montrent comment le punk, le rap et le slam sont inspirés de leur environnement, le 93 est un vrai creuset.
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Une histoire de la Seine Saint-Denis à travers sa musique, et la parole de ses musiciens. L'idée est belle, et le résultat fort et émouvant. (...) La musique est forte, et la parole qui circule tendre, émouvante, sans concession. Porté par une foi dans l'art, dans le bouillonnement d'énergie de la jeunesse, le film n'en est pas moins sous-tendu par la perspective très noire d'une évolution constante de la situation de la banlieue en général, et du 93 en particulier.
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Il y a le rock de complaisance, pour amis du président réfugiés en Suisse. Et celui de résistance, pour populations indésirables, entassées à la périphérie parisienne. C’est à celui-ci que s’intéresse ce documentaire, revenant aux origines de cette musique de banlieue et fière de l’être, prolétarienne, identitaire et rageuse. Pulsation de ces lendemains qui déchantent mais refusent d’abdiquer qui, depuis près de cinquante ans, avec le hip-hop ou le slam, ne cesse de se régénérer. Un manifeste musical et politique, partisan et (im)pertinent.
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par François Forestier
Toutes les critiques de 93, la belle rebelle
Les critiques de la Presse
Il y a le rock de complaisance, pour amis du président réfugiés en Suisse. Et celui de résistance, pour populations indésirables, entassées à la périphérie parisienne. C’est à celui-ci que s’intéresse ce documentaire, revenant aux origines de cette musique de banlieue et fière de l’être, prolétarienne, identitaire et rageuse. Pulsation de ces lendemains qui déchantent mais refusent d’abdiquer qui, depuis près de cinquante ans, avec le hip-hop ou le slam, ne cesse de se régénérer. Un manifeste musical et politique, partisan et (im)pertinent.