Lorsqu’un projet est imposant, l’ équipe technique est nécessairement conséquente. Aucune surprise donc lorsqu'on découvre l’ envers du décor . Et ce n’est pas forcément le nombre qui frappe le regard. Certes, l’ampleur des équipes impressionne, notamment pour la construction des décors.Mais la diversité d’origines des techniciens n’est pas non plus anodine. Sur le plateau, il y a des Marocains, des Français, mais également des Italiens. Et surtout une équipe canadienne avec laquelle Pierre Aknine avait déjà eu l’occasion de travailler. " On parle toutes les langues et en fait on se comprend extrêmement bien", précise-t-il. Ali Baba dépasse alors les frontières géographiques tout en racontant une histoire intemporelle. Féérie pour une autre foisL’utilisation d’ effets spéciaux est toujours délicate. Surtout lorsqu’il s’agit de lampe magique de laquelle jaillit un Doc Gyneco en génie miniature ou de tapis volant se posant dans Bagdad. Mais ils étaient nécessaires à ce conte des Mille et Une nuits pour lui donner ce caractère ancestral et magique. D’où l’ampleur du budget "effets spéciaux" qui s’élève à 800 000 euros.Ceci explique aussi la présence des 40 techniciens qui ont été détachés spécialement pour régler les trucages et les effets spéciaux et les inclure sans heurt dans la fiction. Et la tâche ne fut pas mince, notamment pour créer l’aigle réminiscence du grand magicien près de Morgiane. Le plus dur, peut-être, reste le travail de l’acteur. Imaginons un instant Gérard Jugnot , assis sur une architecture de métal, devant une toile bleue et qui doit réaliser ce rêve millénaire de flotter sur un tapis volant !Au final, le merveilleux se fond dans le réel et crée cet univers particulier dans lequel évoluent les personnages.
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