L’enjeu n’était pas de recréer l’univers du Bagdad de l’an 800. L’important était le rêve. Refusant le parti pris de l’exactitude historique, sans pour autant tombé dans l’anachronisme, le choix du Maroc est apparu presque naturel. Ceci d’autant plus que les producteurs locaux sont bien connus et la main d’œuvres nombreuse et efficace.Par ailleurs, les villes regorgent d’endroit typiques, les paysages sont souvent encore vierges. " Il fallait être dépaysé", explique Pierre Aknine , et à ce compte là, l’exotisme marocain est idéal. Ouarzazat, Marrakech, Erfoud, El Jadida et Casablanca sont les 5 lieux principaux qui ont servi au réalisateur. Mais pas moins de 50 à 60 décors ont été utilisés. Tout est donc propice à l’évasion promise par cette version d' Ali Baba . Nature et féérieChaque jour de tournage est l’occasion pour toute l’équipe de s’émerveiller devant des paysages magnifiques, histoire de se mettre en condition, de se glisser dans la peau de son personnage. Des montagnes aux villages, tout est quasi vierge de constructions modernes. Cela n’empêche pas quelques arrangements.Le plus conséquent concerne la fameuse " caverne d’Ali Baba". L’objectif est clair : il faut que " les gens aient le sentiment que c’est la montagne qui s’ouvre". Mais la réalisation de cette caverne aux dimensions gigantesques (150 m2 pour 12m de hauteur) s’annonce ardue. Du coup, ce sont près de 50 personnes qui ont travaillé à sa réalisation pendant 6 semaines afin de l’incruster dans la montagne.Tout est alors en place pour que Gérard Jugnot , alias Ali Baba, prononce la phrase magique et mythique : " Sésame, ouvre-toi ! ".
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