PHOTOS - La Grande marche des dinosaures : retour au temps des dinosaures
La Grande marche des dinosaures
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Interview du producteur de La Grande marche des dinosaures, Jasper James
<strong>Nous voilà au crétacé supérieur, il y a 65 millions d?années, pour une épopée époustouflante dans les pas des dinosaures. Rencontre avec le <strong>producteur de </strong><em>La Grande marche des dinosaures</em>, diffusé à 20h35 sur France 5, le Britannique Jasper James.</strong> <strong>Ce film raconte la migration des edmontosaures, des dinosaures partis de l?Arctique pour descendre vers le Sud. On suit leurs pérégrinations à travers les aventures d?un l?occasion de découvrir la faune et la flore de l?époque. Cette transhumance est-elle une spéculation ou un fait avéré ?</strong>On a imaginé ce documentaire après la découverte de squelettes d?edmontosaures dans le permafrost arctique (un sol qui reste gelé toute l?année, ndlr). Mais les gisements de cette espèce se répartissent des zones polaires au Colorado en passant par l?Alaska. Les animaux vivaient en troupeau et se déplaçaient régulièrement.<strong>Que révèlent ces ossements ?</strong>De nombreuses informations, notamment sur la santé de l?edmontosaures. Depuis 2003, on sait qu?ils pouvaient être atteints de cancer. Dans le film, le vieil animal qui protège le héros est atteint d?une tumeur au cerveau. Les marques de crocs laissées sur les os nous donnent des indications sur leurs prédateurs tandis que les analyses isotopiques, qui calculent la densité en carbone, nous renseignent sur leur alimentation.<strong>Vous avez produit plus d?une dizaine de documentaires d?animation à base d?images de synthèse consacrés aux dinosaures. D?où vous vient cette passion pour ces créatures ?</strong>Elles m?ont toujours attiré, sans doute parce qu?elles ont disparu. Leur redonner vie à travers l?animation est l?aboutissement d?un rêve d?enfant.<strong>Vous voyez-vous plutôt en scientifique ou en homme d?image ?</strong>En passeur. Je synthétise les résultats des recherches les plus pointues en paléontologie et je les transmets au grand public. J?ai travaillé avec des paléontologues, des zoologistes, des informaticiens. On a pu ainsi se faire une idée sur la peau, le cuir et les écailles. On se rapproche au plus près de l?aspect que pouvaient avoir ces animaux. Quant aux chercheurs, ils ont la satisfaction de voir leurs travaux théoriques prendre forme. C?est quand même mieux que de contempler des ossements ! Bien sûr, il ne s?agit que de spéculations, mais nous tentons de nous approcher au plus près.<strong><em>Walking With Dinosaurs</em>, que vous avez produite en 1999, a figuré dans le Guiness Book au titre de la série d?animation la plus chère au monde. Qu?en est-il de ce film ?</strong>La qualité a un coût. Il a fallu deux années de travail pour réaliser ce documentaire et un budget de deux millions de livres (2,3 millions d?euros, ndlr).<strong>Que nous apprennent les dinosaures sur notre humanité ?</strong>Ils ont vécu pendant plus de 150 millions d?années. Si nous faisons attention, nous occuperons la Terre encore quelques centaines de milliers d?années mais je doute que nous égalions la longévité de ces espèces.<strong>Hacène Chouchaoui pour le magazine <em>Télé 7 Jours</em></strong>
La Grande marche des dinosaures
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La Grande marche des dinosaures
Nous voilà au crétacé supérieur, il y a 65 millions d’années, pour une épopée époustouflante dans les pas des dinosaures. Rencontre avec le producteur de La Grande marche des dinosaures, diffusé à 20h35 sur France 5, le Britannique Jasper James.Ce film raconte la migration des edmontosaures, des dinosaures partis de l’Arctique pour descendre vers le Sud. On suit leurs pérégrinations à travers les aventures d’un l’occasion de découvrir la faune et la flore de l’époque. Cette transhumance est-elle une spéculation ou un fait avéré ?On a imaginé ce documentaire après la découverte de squelettes d’edmontosaures dans le permafrost arctique (un sol qui reste gelé toute l’année, ndlr). Mais les gisements de cette espèce se répartissent des zones polaires au Colorado en passant par l’Alaska. Les animaux vivaient en troupeau et se déplaçaient régulièrement.Que révèlent ces ossements ?De nombreuses informations, notamment sur la santé de l’edmontosaures. Depuis 2003, on sait qu’ils pouvaient être atteints de cancer. Dans le film, le vieil animal qui protège le héros est atteint d’une tumeur au cerveau. Les marques de crocs laissées sur les os nous donnent des indications sur leurs prédateurs tandis que les analyses isotopiques, qui calculent la densité en carbone, nous renseignent sur leur alimentation.Vous avez produit plus d’une dizaine de documentaires d’animation à base d’images de synthèse consacrés aux dinosaures. D’où vous vient cette passion pour ces créatures ?Elles m’ont toujours attiré, sans doute parce qu’elles ont disparu. Leur redonner vie à travers l’animation est l’aboutissement d’un rêve d’enfant.Vous voyez-vous plutôt en scientifique ou en homme d’image ?En passeur. Je synthétise les résultats des recherches les plus pointues en paléontologie et je les transmets au grand public. J’ai travaillé avec des paléontologues, des zoologistes, des informaticiens. On a pu ainsi se faire une idée sur la peau, le cuir et les écailles. On se rapproche au plus près de l’aspect que pouvaient avoir ces animaux. Quant aux chercheurs, ils ont la satisfaction de voir leurs travaux théoriques prendre forme. C’est quand même mieux que de contempler des ossements ! Bien sûr, il ne s’agit que de spéculations, mais nous tentons de nous approcher au plus près.Walking With Dinosaurs, que vous avez produite en 1999, a figuré dans le Guiness Book au titre de la série d’animation la plus chère au monde. Qu’en est-il de ce film ?La qualité a un coût. Il a fallu deux années de travail pour réaliser ce documentaire et un budget de deux millions de livres (2,3 millions d’euros, ndlr).Que nous apprennent les dinosaures sur notre humanité ?Ils ont vécu pendant plus de 150 millions d’années. Si nous faisons attention, nous occuperons la Terre encore quelques centaines de milliers d’années mais je doute que nous égalions la longévité de ces espèces.Hacène Chouchaoui pour le magazine Télé 7 Jours
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