Alors que sa nouvelle émission, Le Grand 8, peine à s’installer sur D8, Laurence Ferrai est confiante. Elle fait le point dans le journal Le Monde et affirme qu'elle a toute la confiance du patron du groupe Canal+.
L’émission Le Grand 8 présentée par Laurence Ferrari, lancée sur D8 mi octobre, a connu des débuts difficiles. Face à une concurrence très forte sur cette case horaire (12h), avec Les 12 coups de midi sur TF1 et Tout le monde veut prendre sa place sur France 2, le talk-show de D8 affiche en moyenne 100 000 téléspectateurs, parfois moins.Mais les chroniqueuses de l'émissions sont confiantes, comme Roselyne Bachelot. Quand à Laurence Ferrari, elle est fière de relever ce défi et explique dans les colonnes du Monde comment elle compte installer ce rendez-vous et pourquoi le public n'est pas encore au rendez-vous : "il va falloir du temps, au moins une saison. C’est très nouveau pour le public français, surtout à un horaire comme le nôtre. A midi, les habitudes de consommation de télévision sont ancrées quasiment depuis des décennies. C’est le moment où le public est beaucoup plus captif que le soir, où la zappette fonctionne beaucoup. Tous les programmes de talk-shows français mettent des mois à s’installer".Elle ajoute qu'elle a le soutien de Rodolphe Belmer, le directeur général du groupe Canal+ : "(il) nous a même donné deux saisons. Il n’y a pas de pression de l’audience. Je n’ai pas quitté le journal de TF1 pour retrouver la même attente sur ce sujet. Evidemment,cela compte pour D8,mais notre feuille de route c’est d’innover et d’être libre. C’est comme cela que l'on installera le rendez-vous".Elle a déjà quelques pistes pour améliorer le talk show : "C’est une émission qui doit s’installer et trouver son rythme (...) Nous travaillons aussi sur le fond. Nous devons trouver des sujets qui fassent débat au sein de l’équipe. Nous avons beaucoup de mal à traiter les questions sur lesquelles nous sommes toutes d’accord. Il faut trouver les points de clivage,le bon dosage d’opposition entre nous. On a un peu tendance en France à ne pas aller dans la confrontation".Espérons que cette stratégie soit payante !
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