Dans une interview accordée au site Lepoint.fr, Julien Courbet revient sur ses hauts et ses bas télévisuels, de l’échec de Service Minimum au succès d'En toutes lettres sur France 2, des critiques de Nicolas Sarkozy aux difficultés de Sans aucun doute sur TF1.
Dans une interview accordée au site Lepoint.fr, Julien Courbet revient sur ses hauts et ses bas télévisuels, de l’échec de Service Minimum au succès d'En toutes lettres sur France 2, des critiques de Nicolas Sarkozy aux difficultés de Sans aucun doute sur TF1.L’animateur-producteur Julien Courbet connaît actuellement de bons résultats en termes d’audiences avec son jeu En toutes lettres, diffusé tous les soirs à 18h10 sur France 2, malgré la concurrence de Cauet et de son Tournez Manège sur TF1 (lire la news).Pour lui, cette bonne phase d'En toutes lettres s’explique par un éclaircissement des règles et un renforcement du challenge : "Nous avons non seulement relevé le niveau des questions mais également celui des candidats (…) je trouvais que la promesse du jeu n'était pas claire et s'éparpillait."Un succès qui est également le fruit de sa collaboration avec l’animateur préféré des Français, Nagui (Tout le monde veut prendre sa place, Taratata) : "Il est une sorte de super directeur artistique (…). J'ai utilisé ses compétences pour savoir quand me taire, quand parler... (…). Avec Nagui, nous échangeons nos compétences." avoue-t-il.Ainsi, le ticket Nagui-Courbet s’active en coulisse alors que c’est bien le ticket Bellemare-Courbet qui assure le show tous les soirs en plateau, une collaboration appréciée par l’animateur d'En toutes lettres : "On a dû trouver nos marques (…) C'est lui qui explique la règle de grammaire et qui donne l'étymologie des mots.Derrière ce bon démarrage de rentrée, Julien Courbet revient, chez nos confrères du Point, sur les échecs et les polémiques de ces derniers mois.Sur Service Maximum, son émission d’access primetime supprimée de l’antenne en début d’année : "J'ai péché par méconnaissance totale de cette tranche horaire." reconnaît Courbet."Rendez-vous compte, ils ont pris Courbet, non pas Gustave, mais Julien." dixit le Président de la République, Nicolas Sarkozy, lors du transfert de l’animateur de TF1 à France 2.Face à cette critique acerbe, Julien Courbet semble avoir pris du recul : "Non, j'ai compris ce qui s'était passé et je m'en suis expliqué avec eux. Les politiques cherchaient à faire passer une réforme et tentaient d'établir que France 2 ne se distinguait pas assez de TF1. Mon transfert a été une occasion bénie d'apporter de l'eau à ce moulin."Moulin Christophe, son successeur à la tête de Sans aucun doute sur TF1, n’est pas selon Courbet le responsable des mauvaises audiences du programme : "Non, je ne crois pas que cela tienne à la personnalité de mon successeur, Christophe Moulin, que je trouve très bon. Cette baisse de l'audience, je l'avais prédite en quittant TF1."
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