L'hospitalisation de l'idole des jeunes, Johnny Hallyday, met les people en émoi. C'est au tour de Michel Drucker de raconter comment son ami de longue date se croit indestructible.
L'hospitalisation de l'idole des jeunes, Johnny Hallyday, met les people en émoi. C'est au tour de Michel Drucker de raconter comment son ami de longue date se croit indestructible.Michel Drucker confie au JDD ses inquiétudes quant à l'état de santé de Johnny Hallyday. Cependant, il n'est pas vraiment surpris de ce qui arrive au chanteur, il se dit même "très étonné qu’il n’ait pas eu un arrêt aussi violent dans sa carrière compte tenu de ce qu’il demande comme effort à son organisme depuis tant et tant d’années."Il y va de sa petite anecdote sur les alertes précédentes :"Johnny n’est pas un malade comme les autres. Il n’écoute personne. Il a toujours fait ce qu’il avait envie de faire. Moi qui le connais depuis quarante-six ans – on s’est rencontrés, on avait 22 ans tous les deux – je l’ai toujours vu tirer sur la corde. A 30, 40 ans, ça va; passé 60 ans… Le corps n’est pas une machine. Johnny, je le vois souffrir dans sa chair depuis des années. Et plus encore depuis – ce que tout le monde oublie de rappeler – cette folie d’avoir couru le Paris-Dakar à 60 ans. Après ce Dakar, je lui ai envoyé un ami à moi qui était l’ostéopathe de l’équipe de France de foot, celui qui, pendant des années, a soigné le dos de Ronaldo, de Zidane, de tous les grands de la génération de la Coupe du monde 1998."Et de conclure sur l'histoire de l'ostéopathe :"Un jour, Johnny avait très mal; je lui ai donc envoyé cet ostéo, chez lui, à Marnes-la-Coquette. Le praticien est revenu et il m’a dit: "Je te parle franchement : le dos de Johnny, c’est du travail. Il va falloir qu’il s’arrête pendant un mois. Il faut que tu lui dises de s’arrêter parce qu’il a le dos en très, très mauvais état. Sans parler de la fragilité de ses hanches." Je dis ça à Johnny. Trois jours après, il partait pour Toronto tourner un film avec Depardieu et Bohringer."Mais comment Johnny tient-il ce rythme infernal ?"Il prend du Voltarene comme on prend des pastilles Valda, pour tenir debout pour chanter. Il se fait opérer d’une première hernie il y a un an. Au lieu de rester calme, trois jours après, il part tourner un film à Hongkong. Là, il se fait opérer d’une seconde hernie et il s’en va à Los Angeles. C’est-à-dire qu’à chaque fois qu’il a été opéré, il est parti au bout du monde aussitôt après."C'est que notre Johnny national ne veut pas décevoir ses fans. Comme eux, il croit à son indestructibilité."Johnny est quelqu’un qui se croit toujours indestructible, qui est très dur au mal, qui ne sait pas rester immobile. [...] Je l’ai souvent au téléphone pendant sa tournée, et les derniers mois, je ne sais pas comment il est monté sur scène, tellement il souffrait physiquement. Il était épuisé. A chaque fois que nous nous sommes vus, ses premiers mots étaient: "J’suis fatigué…" Ça fait dix ans qu’il me dit ça. "
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