Invitée dimanche du 20 heures de TF1, la comédienne a présenté à Claire Chazal sa dernière pièce : Kinship.
"Je suis très heureuse, chaque soir c’est un grand moment d’exaltation." C’est avec beaucoup de sobriété qu’Isabelle Adjani a évoqué dimanche soir sur TF1 sa joie de remonter sur les planches. Un retour au théâtre dans la pièce Kinship jouée au Théâtre de Paris. Une œuvre marquée par un "texte contemporain." Un choix qu’assume Isabelle Adjani. "Je voulais quelque chose qui parle aux femmes, qui s’adresse aux femmes, précise-t-elle à Claire Chazal. Qui soit de l’ordre de l’intime. De se retrouver avec des situations, des émotions, des petits moments de la vie qui sont les nôtres, qui font de chaque femme une héroïne, tantôt tragiquement, parce qu’il y a un quelque chose de tragique dans cette pièce, mais également un côté comique."Interrogée sur la présence malgré tout dans cette pièce de "Phèdre, ce personnage de la tragédie", elle explique "Phèdre, c’est quand même la figure la plus ancienne de quelque chose qui est rentré dans les mœurs aujourd’hui, dieu merci, qu’une femme peut tomber amoureuse d’un homme plus jeune. Même si on est toujours plus jugeant par rapport à une femme qu’on l’a été avec un homme.""Il y a plusieurs figures classiques qui traversent de manière subliminale la pièce et ça j’aime beaucoup cet esprit-là. Construit un peu comme une série américaine le serait. Ce n’est pas un théâtre établi selon des codes tout de suite repérables. Il faut être ouvert à cette proposition. Les gens qui veulent un texte classique, surtout qu’ils ne viennent pas voir cette pièce", a lancé avec un petit sourire la comédienne.
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