Les aventures du super archéologue, troisième volet ! Avec Sean Connery dans le rôle du père d’Indiana Jones, Spielberg nous offre dans Indiana Jones et la dernière croisade, diffusé à 20h45 sur M6, un face-à–face royal et signe le meilleur épisode de la saga.
Les aventures du super archéologue, troisième volet ! Avec Sean Connery dans le rôle du père d’Indiana Jones, Spielberg nous offre dans Indiana Jones et la dernière croisade, diffusé à 20h45 sur M6, un face-à–face royal et signe le meilleur épisode de la saga.Jamais deux sans trois ! Il s’en est pourtant fallu de peu pour que l’intrépide Indiana Jones remise définitivement son fouet et son chapeau au rayon des accessoires à l’issue de son deuxième tour de piste Indiana Jones et le Temple maudit. Mécontent du résultat et touché par la déception des fans, Steven Spielberg n’était guère enclin à imaginer une suite aux tribulations de son archéologue charismatique. "J’ai fait ce troisième Indiana Jones parce que je l’avais promis à George [Lucas, co-créateur de la saga] mais surtout pour m’excuser auprès du public du deuxième que je n’ai pas trouvé bon. Je n’y avais pas mis assez de sentiments."Outre un solide scénario autour de la quête du Graal, avec nazis en embuscade, l’entrée en scène de Sean Connery dans la peau de papa Jones représente l’arme de séduction massive de ce troisième volet. Car en plus de ferrailler contre les sbires d’Hitler, l’aventurier doit affronter un adversaire bien plus redoutable : son père, le professeur Henry Jones. Autoritaire et cassant, le docte universitaire n’a jamais cessé de le rabaisser. Notamment en lui donnant du Junior à chaque phrase. Une trouvaille du comédien.A ma droite, Harrison Ford, alias Indy, dans sa célèbre panoplie d’aventurier, blouson de cuir, chapeau mou, fouet à la ceinture, toujours prompt à jouer des poings. A ma gauche, dans un strict trois pièces de tweed, lunettes d’érudit, nœud papillon, couvre chef en feutre, l’éminent Henry Jones, campé par Sean Connery, a tout du Bristish à parapluie. C’est par le verbe que ce gentleman rieur porte l’estoc. La fougue du premier n’ayant jamais fait allégeance à la morgue du second, et vice versa, la vie chez les Jones n’a rien eu du long fleuve tranquille. Tant mieux pour nous, les joutes familiales de ces deux poids lourds du box-office comptent d’ailleurs beaucoup plus ici que la quête du Graal. Les retrouvailles d’un père et d’un fils qui s’aiment mais ne savent pas l’exprimer touchent forcément davantage le public.Alors, quand l’iconique Mister Bond rencontre le cultissime Indiana Jones... soit un "face-à-face royal", selon Spielberg, le spectateur applaudit. A l’écran, l’alchimie entre les deux stars est évidente, leur jubilation contagieuse. Dans le feu de l’action, en pleine scène de dispute, Sean gifle même son partenaire. L’étonnement d’Harrison transparaît à l’écran. Vive l’impro ! Hors champ, aucune guerre d’ego. "Harrison avait l’habitude de régner sur le plateau, il était toujours le gars le plus drôle, l’acteur le plus fort. Tout d’un coup, il avait de la concurrence ! se souvient le réalisateur. Les voir ensemble, c’était comme regarder Laurel et Hardy, j’avais l’impression d’avoir un duo comique face à moi." L’acteur écossais ne dément pas : "J’étais décidé à m’amuser avec ce rôle. En fait je suis beaucoup plus jeune que je n’apparais dans le film. J’aurais même pu jouer le rôle de la sœur d’Indiana Jones !" Harrison Ford confirme : "Travailler avec Sean a bien été aussi plaisant qu’il y paraît à l’écran. Je craignais qu’il ne soit trop jeune pour le rôle, il n’a que 12 ans de plus que moi !" Pas une seconde, la crédibilité de leur relation père-fils n’est mise en doute. Les deux acteurs auront formé un tandem magnifique, un des plus réjouissants du 7e art.Julien Barcilon de Télé 7 Jours
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