Harry Roselmack a finalement contacté l'AFP pour s'expliquer sur "l'affaire du mouton". Pour son nouveau magazine en préparation dans lequel il suivait un jeune musulman, le journaliste et son équipe avaient enlevé un mouton de l' abattoir marseillais pour l'égorger au domicile du jeune homme dans le cadre de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha.
Harry Roselmack a finalement contacté l'AFP afin de s'expliquer sur "l'affaire du mouton". Pour son nouveau magazine en préparation dans lequel il suivait un jeune musulman, le journaliste et son équipe avaient enlevé un mouton de l'abattoir marseillais pour l'égorger au domicile du jeune homme dans le cadre de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha.Pour le 2ème numéro de son nouveau magazine, Harry Roselmack suivait un jeune musulman dans le cadre d'un reportage. Ils avaient été interceptés vendredi dans une voiture avec un mouton dans le coffre, pour l'égorger au domicile du jeune dans le cadre de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha. (lire la news) Le journaliste a tenu contacter l'AFP pour apporter des précisions sur cette affaire :"Je n'ai pas à me justifier de faire mon métier et je m'étonne que faire son métier donne lieu à des interprétations erronées", a commenté Harry Roselmack. "Dans le cadre de la série Harry Roselmack en immersion, on fait un sujet sur les militants de la religion, les gens qui classent les lois religieuses au dessus de celles de la République (...) C'est dans ce cadre que nous avons choisi un jeune musulman, Jamel, et on sera également avec une famille juive et une famille catholique pour une émission qui sera diffusée avant la fin du mois de février." Et Harry Roselmack d'ajouter : "Son projet à Jamel c'était de prendre son mouton, de le mettre dans le coffre de sa voiture et de partir avec son mouton dans l'intention de l'égorger lui-même comme le voulait la tradition. Le projet de Jamel n'a pas été mené à bien en raison de la présence d'une élue locale et le mouton a été ramené à l'abattoir. Nous n'avons dans cet épisode aucune part de responsabilité, nous suivons notre personnage comme n'importe quel journaliste le fait".
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