Henri Maler, maître de conférences en science politique et fondateur du site Acrimed.org, accuse Françoise Laborde et Denise Bombardier de plagiat dans leur dernier livre sur l'affaire DSK paru en 2011 et intitulé "Ne vous taisez plus !".

Henri Maler, maître de conférences en science politique et fondateur du site Acrimed.org, accuse Françoise Laborde et Denise Bombardier de plagiat dans leur dernier livre sur l'affaire DSK paru en 2011 et intitulé "Ne vous taisez plus !".Françoise Laborde et Denise Bombardier auraient-elles eu recours au plagiat dans leur dernier livre "Ne vous taisez plus !"? C'est en tout cas ce qu'affirme Henri Maler, maître de conférences en science politique à l'Université et fondateur et animateur de l'association Acrimed depuis début 1996.En octobre 2011, Françoise Laborde, actuellement membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel, écrivait en compagnie de la journaliste Denise Bombardier, un ouvrage baptisé "Ne vous taisez plus !",  suite à l'affaire Dominique Strauss-Kahn et pour dénoncer le machisme en France.Pour étayer sa thèse, Henri Maler compare les pages 63-65 de l’essai de Françoise Laborde et Denise Bombardier avec celles de Claire Levenson, journaliste à New-York, dans un article qui, paru sur le site de Slate.fr le 1er juin 2011, a bénéficié d’une reproduction autorisée dans l’ouvrage collectif Un troussage de domestique, publié aux Editions Syllepse en août 2011.Extrait de l'ouvrage de Claire Levenson : "L’attitude française serait liée à une tradition intellectuelle qu’a soulignée récemment dans le New York Times l’historienne Joan Scott. Celle-ci indique que, pour les Français, l’ « alternative à l’égalité entre les sexes est l’acceptation d’un jeu érotisé des différences ». Ainsi, la femme acquerrait du pouvoir en étant désirée par les hommes et pourrait de la sorte rééquilibrer le rapport de force. Le féminisme serait, de ce point de vue, « un apport étranger », en décalage avec les moeurs françaises. Et, surtout, il mettrait en danger la galanterie française."Extrait de l'ouvrage de Françoise Laborde et Denise Bombardier : "L’attitude française, elle, est en partie liée à une tradition intellectuelle qu’a examinée l’historienne de Princeton Joan Scott. Celle-ci soulignait récemment dans le New York Times que pour certains historiens et sociologues français, l’ « alternative à l’égalité entre les sexes est l’acceptation d’un jeu des différences érotisé D ». L’idée est que la femme acquiert du pouvoir en étant désirée par les hommes, et que grâce à cela elle parvient à rééquilibrer le rapport de forces. Scott ajoute que pour ces intellectuels, le féminisme est vu comme « un apport étrange », en décalage avec les mœurs françaises."D'autres extraits ambigus sont également pointés du doigt par Henri Maler sur le site Acrimed.org. On vous laisse juge!