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Aujourd'hui, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) est intervenu auprès des chaînes de télévision concernant la diffusion d'images de personnes mises en cause dans une procédure pénale.

Aujourd'hui, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) est intervenu auprès des chaînes de télévision concernant la diffusion d'images de personnes mises en cause dans une procédure pénale.Dans la nuit de samedi à dimanche, la France apprenait l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New-York pour tentative de viol présumée. Depuis, c'est l'effervescence dans toutes les rédactions afin de suivre au plus près l'affaire qui se joue actuellement outre atlantique.En raison d'une législation totalement différente, les médias américains ont alors diffusé des images de Dominique Strauss-Kahn menotté et accompagné par deux policiers. Des images qui ont fait le tour du monde, diffusées sur de nombreuses chaînes françaises notamment.Seulement, en France, la diffusion de telles images pose un problème. En effet, selon la loi Guigou du 15 juin 2000 concernant la présomption d'innocence, "la diffusion, sur tout support, d’une image faisant apparaître menottée ou entravée une personne, quelle qu’elle soit, qui n’a pas fait l’objet d’une condamnation" est strictement interdite et passible de 15 000 euros d'amende.C'est ce qu'a voulu rappeler le CSA aux chaînes de télévisions françaises. Les chaînes pourraient alors invoquer le doit à l'information, Monsieur Strauss-Kahn étant un personnage public. Toujours est-il que cette "affaire DSK" permet aux chaînes et aux émissions d'information de réaliser de très bonnes audiences.