Jézabel Lemonier

Née en 1978 à Metz, Jézabel Lemonier développe très vite, pour sa ville natale, une réelle affection qu’elle combine naturellement avec sa plus grande passion ; le sport et, plus particulièrement, le foot. C’est en spectatrice fascinée qu’elle assiste à son tout premier match. Elle a alors six ans et son père l’emmène voir jouer l’équipe messine (FC Metz), à laquelle la petite fille porte finalement chance, puisqu'elle s’impose contre Monaco durant la Coupe de France de 1984. Bien que baignant déjà dans un univers où le football règne en maître sur ses rêves et ses orientations, il faudra attendre encore six années pour que sa vraie vocation se manifeste et se précise. Nous sommes en 1988 et le football débarque sur la chaîne Canal+ qui en fait une de ses spécialités. Jézabel est alors le témoin admiratif des commentaires de Charles Biétry . Enviant le journaliste pour son métier, elle décide, d’ores et déjà, que ce sera également le sien. Ses études supérieures semblent pourtant la mener bien loin du domaine de ses rêves puisqu’elle décroche d’abord une licence de lettres modernes. Elle précise par la suite son orientation en obtenant une maîtrise spécialisée dans l'information tout en intégrant, durant l’année 1999, la station de radio Direct FM, radio interne appartenant au FC Metz. La jeune femme décrit elle-même cette première expérience comme « enrichissante, mais pas très objective ». En effet, étant une fervente supportrice du FC Metz, son travail au sein de Direct FM relevait plus du fanatisme inconditionnel que du journalisme détaché. Elle rejoint par la suite la rédaction sportive d’ Infosport, avant de faire encore ses classes ainsi que ses preuves à Eurosport puis TPS Foot et TF1 pour finir par atterrir, en 2005, sur la chaîne de la TNT Direct 8. Lemonier commence par y coanimer, avec Mikis Cerieix , le magazine Direct Sport, émission au cours de laquelle le duo de journalistes passe en revue l’ensemble de l’actualité sportive. C’est seulement deux années plus tard, et plus précisément le 22 août 2007, que la jeune femme connaît, au sein de la même chaîne, le réel tournant de sa carrière et impose, dans la foulée, sa marque dans l’histoire du journalisme sportif français ; elle rentre dans la sacro-sainte cabine journalistique (jusque-là exclusivement masculine) du match, diffusé en direct, entre l’Angleterre et l’Allemagne et devient ainsi la première « commentatrice footballistique » du PAF. En dépit de l’honneur qu’on lui accorde alors, Jézabel garde de cette expérience un souvenir professionnellement traumatisant. Perdue, confuse et impressionnée, elle donne une prestation plutôt médiocre et ne s’en console partiellement qu’une semaine plus tard, à l’occasion du deuxième match de sa carrière de commentatrice (Benfica contre Copenhague qui s’est déroulé le 28 août 2007). Elle commence dès lors à prendre ses marques et à avoir ses propres repères, une aisance qui a le mérite de révéler sa vraie personnalité et ses réelles compétences ; une fraîcheur et un entrain naturels combinés à une profonde connaissance de l’univers plutôt viril du foot et de ses aléas. Parallèlement à ce parcours hors du commun dans lequel Jézabel Lemonier continue à se distinguer, la jeune journaliste collabore également à l'élaboration de la rubrique sport de Direct Soir et de Matin Plus. Son fantasme professionnel le plus fou ? Un concept de match/commentaires interactif où les spectateurs seraient une partie intégrante du jeu et où elle concrétiserait enfin sa conception très personnelle et humaine du terme « partage ».