Remarquable photographe (les Grandes Espérances, D. Lean, 1946 ; l'Opéra des gueux, P. Brook, 1953), Guy Green est devenu réalisateur en 1954. Sentimentaux et sensibles dans les meilleurs cas (le Silence de la colère The Angry Silence, 1960 ; la Marque The Mark, 1961), ses films anglais ne sont pas très personnels mais il y a un certain sens du mélodrame dans Lumière sur la Piazza (Light in the Piazza, 1962) et Un coin de ciel bleu (A Patch of Blue, 1965), réalisés aux États-Unis. Après s'être perdu dans un sujet de John Fowles dont la complexité le dépassait (Jeux pervers The Magus, 1968), Guy Green s'est cantonné dans des mélodrames assez vulgaires comme Une fois ne suffit pas (Once Is not Enough, 1975).