Sa mère est française et son père togolais. Après des allers-retours entre la France où il se forme à la mécanique et devient agent de maîtrise dans l'industrie automobile et son pay d'origine, il finit par être naturalisé en 1993.Dominique Sopo quitte Valenciennes pour se former au prestigieux Institut d'Etudes Politiques de Paris, et suit ses études d'économie en parallèle à la Sorbonne. Résultat ? Diplôme de sciences po en 1997 et agrégation de sciences économiques et sociales en 2003, le tout sans se désintéresser du milieu associatif. Dès 1995, il milite à l'UNEF et sera même responsable régional en 1998-1999. En parallèle, il adhère au mouvement des jeunes socialistes et à SOS Racisme. Il s'implique dans le bureau national de SOS Racisme, surtout depuis l'arrivée de Malek Boutih à la tête de l'association. En juin 2003, il remplace son mentor.En 2005, il publie l'essai SOS antiracisme où il regrette les nombreux dévoiements de la lutte antiraciste en France.En février 2005, il est à l'origine avec SOS Racisme de la création du collectif urgence Darfour.En octobre 2006, le président de SOS Racisme accepte la mission de médiation faite à l'appel de Nicolas Sarkozy dans l'affaire des squatters de Cachan. Un succès. Des centaines de familles originaires d'Afrique subsaharienne avaient été expulsées d'un bâtiment de l'école Normale Sup de Cachan. Aux côtés du président de la LICRA et de France Terre d'Asile, Dominique Sopo obtient leur relogement ou un titre de séjour. En mars 2009, il commande un sondage au Parisien sur les statistiques ethniques comme moyen de lutte contre les discriminations. 55% des français sont contre au bonheur du président de SOS Racisme. Mais seul 40% des interrogés croient à l'action des associations pour lutter contre le racisme et l'antisémitisme. Eh non, le travail n'est pas terminé, loin de là.
Nom de naissance | Sopo |
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