Elle suit les cours du Théâtre royal de Stockholm et partage sa carrière entre la scène, l'écran et la télévision. Pour la majeure partie du public international, elle reste à jamais Mademoiselle Julie, l'héroïne du film du même nom qu'Alf Sjöberg a tiré en 1951 de la pièce de Strindberg et qui a reçu le grand prix de Cannes. Anita Björk, dont l'extérieur réservé cache un tempérament passionné et volontaire, est heureusement présente, quoique de façon moins spectaculaire, dans plusieurs autres grandes productions : le Chemin du ciel (A. Sjöberg, 1942) ; Femme sans visage (G. Molander, 1947) ; l'Attente des femmes (I. Bergman, 1952) ; les Gens de la nuit (Night people, N. Johnson, 1954) ; les Époux / la Vie conjugale (Giftas, A. Henrikson, 1955) ; la Charrette fantôme (A. Mattsson, 1958) ; les Amoureux (M. Zetterling, 1964) ; Adalen 31 (B. Widerberg, 1969) ; l'Héritage (A. Breien, 1979) ; la Persécution (id., 1981). Elle avait épousé l'écrivain Stig Dagerman.