François Damiens nous raconte sa tendre rencontre avec Vincent Dedienne pour la série Disney +.
Ils vont sauver la France. Ou du moins la Meurthe-et-Moselle ! François Damiens et Vincent Dedienne sont Les Amateurs de Disney +, qui dévoile ses six premiers épisodes ce mercredi 19 octobre. On y suit Vincent et Alban, la trentaine entamée, qui travaillent pour le département et se retrouvent embarqués dans une aventure qui le dépassent, un dangereux complot criminel qui va bouleverser leurs vies. Après La famille Bélier, L’Arnacœur ou Dikkenek au cinéma, François Damiens s'essaye au petite écran dans cette nouvelle série originale Disney +, dans laquelle il forme un duo détonant avec Vincent Dedienne. Une touchante rencontre qu'il nous raconte.
PREMIÈRE : Que saviez-vous de Vincent Dedienne avant de tourner avec lui ?
FRANÇOIS DAMIENS : Je connaissais ces chroniques dans Quotidien. Je l'avais déjà vu dans des films et il me paraissait être quelqu'un d'intéressant à rencontrer et avec qui travailler. Pour tout dire, on a pris un risque. Parce ce qu'on devait se voir avant le tournage pour faire connaissance. Mais à chaque fois, on s'est raté de peu... Pour finir, on s'est retrouvé à se rencontrer seulement le premier jour du tournage ! Au final, ça a été une belle surprise. Un énorme plaisir de travailler avec lui et sincèrement ce n'est pas toujours comme ça que ça se passe ! Après quelques heures ensemble, c'est comme si on se connaissait depuis toujours !
C'est le genre de série où vous êtes tout le temps collés l'un à l'autre en plus...
Parfois, ça peut être compliqué de jouer avec un autre comédien qui essaie tout le temps de vous faire rire. Voire même qui essaie de tirer la couverture à lui. Là, ce n'était pas du tout ça. On était surtout bienveillant l'un envers l'autre, aidant le partenaire à densifier son jeu. On était vraiment en confiance et heureusement parce qu'une série, c'est nettement plus long à tourner qu'un film ! On a passé quatre mois ensemble quand même, tout le temps collés l'un à l'autre, à manger ensemble 3 fois par jour ; à passer les journées ensemble sur et en dehors du plateau... Si on ne s'entend pas bien, ça peut vite être un enfer !
Vous vous êtes marrés tous les deux sur le plateau ?
Pendant qu'on filmait, il fallait être précis, donner du rythme et tout. Mais entre les prises, pendant les répétitions, on a bien rigolé. En même temps, c'est important d'être de bonne humeur quand on tourne une comédie. Il m'est arrivé de faire des comédies où l'ambiance était pesante et là c'est vachement compliqué ! C'est comme quelqu'un au régime à qui l'on demande de cuisiner...
Les Amateurs, c'est votre première série en tête d'affiche. Qu'est-ce qui vous a motivé ?
Ca faisait un petit moment que j'avais envie d'essayer ce format, pour incarner un personnage sur la longueur, aller plus en profondeur. Le scénario était parfait. Les rôles nous correspondaient bien à Vincent et à moi. Et puis les duos, c'est toujours jouissifs à faire. C'est mieux de ne pas porter un projet tout seul.
Les comédies en binôme, genre "buddy movies", c'est votre truc ?
Des personnages aux personnalités complètement différentes, c'est toujours intéressant. C'est complémentaire. Il y en a un qui va à droite, l'autre qui va à gauche et ça génère forcément de la comédie. J'ai regardé beaucoup de films de Francis Weber étant plus jeune, comme Le Grand Blond ou La Chèvre. J'avais adoré faire Mon Cousin (de Jan Kounen). C'est toujours des trucs bon esprit. Si c'est bien écrit, ça marche tout de suite. Pour Les Amateurs, on avait cette complémentarité, on se boostait l'un l'autre. C'est un peu comme au tennis : quand ça joue bien d'un côté, c'est plus facile de bien jouer de l'autre !
De prime à bord, on se dit que votre style d'humour n'est pas tellement Disney compatible. Et pourtant...
C'est vrai que je n'ai pas cherché à amener mon univers dans la série. Je savais que c'était écrit par des Anglais à la base (Les Amateurs est un remake de The Wrong Mans, co-créé par James Corden). C'est de l'humour anglais donc pas forcément le mien. Mais c'est bien dans ce métier de pouvoir explorer d'autres façons de faire de l'humour, d'autres sensibilités. Parfois, Vincent ou moi avons apporter notre petite touche personnelle. Mais il fallait rester sur les rails ! Après, je n'arrive pas vraiment à commenter ou à juger mon humour. C'est comme s'il fallait expliquer comment je fais pour être généreux (rires)."
On vous voit assez peu en héros d'action et on imagine qu'avec Les Amateurs, vous avez dû vous en donner à coeur joie !
C'est vrai qu'on ne me demande pas souvent de faire des cascades... Mais je dois vous avouer que j'ai le vertige et certaines scènes ont été un peu compliquées à jouer pour moi. Sauter dans un train, sauter dans le vide, et sortir son texte en même temps... je ne la ramenais pas trop.
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